Forum européen de bioéthique – Quel humain pour demain ?

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Quel humain pour demain ?

Forum européen de bioéthique
Du 3 au 8 février a lieu le Forum européen de bioéthique à Strasbourg. Celui-ci s’interroge pour sa dixième édition :
« Quel humain pour demain ? »
Une thématique qui englobe toute une série de questions éthiques. Il s’agira de
– données biomédicales,
– corps augmenté,
– intelligence artificielle,
– génomique et
– médecine sur mesure, mais aussi le
– rapport de nos société avec la vieillesse, le handicap et la mort.
Si le bilan de la décennie passée impressionne par la rapidité des changements, la décennie à venir s’annonce bien plus vertigineuse. ARTE Info fait le point sur ces problématiques et suit cette nouvelle édition du Forum européen de bioéthique.

Entretien avec Aurélien Benoilid

Pour sa 9e édition, le Forum Européen de Bioéthique de Strasbourg pose une question d’actualité : « Mon corps est-il à moi ? ».
Après plusieurs reports, le nouveau projet de loi de Bioéthique du gouvernement devrait être débattu au parlement cet été et il y sera essentiellement question d’ouverture de la PMA aux couples de femmes ou aux femmes seules, de congélation des ovocytes ou encore de recherche sur l’embryon. Mais la bioéthique ne se résume évidemment pas à ces sujets, puisqu’elle questionne toutes les techniques qui impliquent le corps humain. Marie Labory en parle avec Aurélien Benoilid, neurologue vice-président de l’événement.

Corps augmenté : jusqu’où peut-on aller ?

Les films de science-fiction nous montrent de nombreuses images d’hommes-robots aux capacités décuplées. Cette vision de l’humain augmenté vient des États-Unis et est promue par différents chercheurs appartenant au courant des transhumanistes.
Mais si les avancées de la science sont prometteuses, les résultats obtenus sont jusqu’à présent décevants. Plutôt que de rendre l’homme indéfiniment plus performant, de nombreux scientifiques tentent en premier lieu d’utiliser les technologies pour réparer les corps blessés ou améliorer les conditions de vie de l’être humain. Interview avec Nathanaël Jarrassé, chercheur en robotique à l’Isir.
Journaliste : Marion Roussey
Pays : France/Allemagne
Année : 2019

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Écrans et autisme : l’alerte virale et sans fondement scientifique

Écrans et autisme : l’alerte virale et sans fondement scientifique
10/05/2018
Christine Klauss
Depuis plus d’un an, Anne-Lise Ducanda, médecin dans une PMI (protection maternelle infantile) de l’Essonne, répand partout où cela est possible une alerte devenue virale sur les troubles liés à la surexposition aux écrans chez le petit enfant et cela a pris des proportions démesurées. Elle fait le tour des plateaux TV, colloques et conférences en assénant ses « observations » sur ce qu’elle considère comme un « sujet majeur de santé publique », et ses Vérités qui n’en sont pas à l’heure actuelle puisque nous disposons déjà d’un panel d’études au sujet des possibles effets nocifs des écrans, en agitant les troubles du spectre de l’autisme comme un chiffon rouge…

L’enfant et les écrans Avis de l’Académie des sciences

La HAS (Haute Autorité de Santé) rappelle d’ailleurs en page 96 de son argumentaire scientifique, paru le 19 février 2018 qu’aucune étude ne mentionne à ce jour un lien entre surexposition aux écrans et TSA (troubles du spectre de l’autisme). Elle précise même : « En revanche, une étude comparative en Thaïlande suggère que les enfants avec TSA commencent à regarder la télévision plus tôt et passent plus de temps devant la télévision que les enfants au développement ordinaire (525) (Tableau 55). »

TSA – Signes d’alerte, repérage, diagnostic et évaluation chez l’enfant et l’adolescent

– HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles
Anne-Lise Ducanda nous parle d’autisme « virtuel », de tableau de signes cliniques similaires en tout point à l’autisme mais qui ne seraient pas de l’autisme, d’autistes « vrais », d’autisme « faux positifs », d’autisme « secondaire aux écrans » …
Anne-Lise Ducanda nous parle d’autisme « virtuel », de tableau de signes cliniques similaires en tout point à l’autisme mais qui ne seraient pas de l’autisme, d’autistes « vrais », d’autisme « faux positifs », d’autisme « secondaire aux écrans » …

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