Nous avons choisi de nommer la première promotion du Diplôme universitaire de cyberpsychologie : Wiener
La cybernétique
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Norbert Wiener participe à l’élaboration de méthodes de défense antiaérienne. Par ailleurs, il réfléchit sur leurs deux aspects principaux : la transmission des messages, c’est-à-dire le problème de la communication et le couplage de l’homme et de la machine.
D’autre part, dans son célèbre mémoire Extrapolation, Interpolation and Smoothing of Stationnary Time Series, Norbert Wiener développe la théorie des systèmes linéaires optimums. Elle contient le problème de la prédiction linéaire et celui du filtrage. Ensuite, il publiera en 1958 ses résultats sur la prédiction non linéaire dans son livre Nonlinear Problems in Random Theory.
Le livre Cybernetics
Les méthodes aléatoires de Norbert Wiener s’appliquaient à une vaste classe de problèmes. Elles permettaient d’aborder du même point de vue des objets aussi variés que la théorie de la communication, le comportement des servomécanismes et des ordinateurs, le système nerveux. De ce fait, la cybernétique, c’est-à-dire, selon Wiener, la théorie de « la communication et de la commande chez l’animal et dans la machine », était née. Il s’agit d’un mode d’étude de toute structure complexe organisée. Dès sa publication en 1948, le livre Cybernetics eut un succès considérable. Les idées de son auteur se répandirent très rapidement.
Neurocybernétique et implications philosophiques de la cybernétique
Pendant ses dernières années, Norbert Wiener publia de nombreux articles et volumes, seul ou en collaboration, sur la neurocybernétique et sur les implications philosophiques de la cybernétique. Il s’est toujours élevé contre les déclarations excessives de certains inconditionnels. Il a insisté sur le fait qu’en aucun cas une machine ne saurait se substituer au pouvoir de décision de l’être humain. La responsabilité de l’être humain reste entière : « … en sorcellerie. On doit toujours demander ce qu’on veut vraiment et non quelque chose qu’on semble vouloir. C’est la même chose avec l’automatisme moderne ; il est très facile de demander ce qu’on pense vouloir et qu’on ne veut pas. C’est d’ailleurs un danger réel, spécialement de nos jours, quand il y a la possibilité d’employer les machines qui apprennent. Des machines qui jouent le jeu de la guerre, pour contrôler quand on doit pousser