Kate Gillie What it is to live with #PTSD in progress

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POTUS

Yesterday kicked Mental Health (MH) Advocacy back a century.  In one quick press conference he itemized a system of reporting and cataloguing any individual seeking help with MH challenges whilst in the same breath stating he was working towards eliminating MH STIGMA.

I’ve always thought the best way of defeating the STIGMA around a particular challenge or identity to be to establish a list that will be used against an individual admitting to being of that ethnicity/human grouping.  Walk into a counselor’s office in the US after yesterday’s POTUS announcement and ask for help with your PTSD, you run the risk of being slapped onto the the President’s list.  Worked for the Nazi’s in WWII, why not for the President of America?

What a wanker.

What is it like to live with #PTSD Mr President?  Take a look at that art piece I did and read:

MIND

– Flashbacks – a re-run of the event(s) ‘flashes’ before our eyes, it was sometimes hard for me to know which was reality, the flashback or the present.  The one is so loud and clear.  The other dulled.  It’s one of the first skills we learn when fixing our injury is to remain ‘present’ – by taking notice of our surroundings, counting tiles, describing the decor in our heads or out loud… anything to not go back to the hell that hurt us.

– Depression – when in danger we are wired to remain in the cave, quiet and isolated until the danger has passed.  That’s one of the reasons the brain pushes us to depression when we are triggered; when we are in a situation that reminds us of the time we were injured.

– Fears and phobias – places/smells/sounds/tastes/sights/touching objects that remind us of … the world is so full of innumerable cues to send us back to hell.

– Nightmares – left me physically bruised.  Still, on occassion, I will wake up beaten.  When it’s bad I wake up feeling like I spent the night on a spin cycle in a cement mixer.

– Interpersonal problems – trust, anxiety, sensitivity, anger/fear…  you name it, we live with it.  Move forward from it.  Injured but not a life sentence, we take our recovery and we push to be free of the thing(s) that hurt us.  It requires a village to bring up a chid; it requires a village to get us back to health.

SOUL

Loss of purpose/pleasure – how to see the beauty of life or the possibilities of the future when all there is is pain?

Existential crisis – what’s the point of it all?  Why keep going?  Loss of hope, loss of self, loss of the very fabric and foundations of our existence.  How to find our way through on the constant chaos of negative thought, the disturbing and destructive thoughts that remind us of what happened.

Proxy Self – offering the world and ourselves a made up version of ourselves; developed to protect us, it enivitably traps and retards our ability to heal.

No Self-Worth – self explanatory, this is key to recovery.  Our self-worth has to start with SELF, not in others.  But we must chose to find ourselves worthy of happiness, joy, kindness and empathy.  Too often we fall into the trap of being ‘protected’ and ‘saved’ by others – this simply keeps us feeling a victim, of little worth and permanently trapped in PTSD.

BODY

Panic Attacks – about as fun as stabbing yourself in the eye with a pencil.  Humiliating and vile.

Self-harm – a way of releazing endorphins to no longer feel, see, hear… what happened.

Sleep/Eating Problems – how to sleep when you know the nightmares are waiting?  And eating?  Why would I feed me when I can’t see the point of any of it.

Gynaecological Problems and Sexual Dysfunction – obvious, but too little focus given to this.  It is made worse by the monster drugs we are regularly slammed on.

Headaches/Migraines – a constant and unremitting torture.

High Blood Pressure – for some, others of us simply flat line.

So, there you have it.

That is what living with PTSD is.  President of the United States answer to this is to slap us on a registration list?  Because after serving their country, their state, the people of the US or surviving an abusive childhood/marriage that’s the best thing to do?

Wanker.

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Victimes des attentats – Se remettre debout

nouveau-logo-la-croixpng-289134BIENVAULT Pierre
le 28/11/2015

ENTRETIEN. LOUIS CROCQ, psychiatre : « L’immense majorité des blessés psychiques vont guérir »

Apparu notamment après la Grande Guerre, le stress post-traumatique est aujourd’hui bien connu. Le professeur Crocq explique comment vont être prises en charge les victimes traumatisées par les attentats du 13 novembre.

Médecin-général des armées, psychiatre, professeur à l’université Paris V, le docteur Louis Crocq a travaillé durant toute sa carrière sur la névrose de guerre et le stress post-traumatique. C’est lui qui, après l’attentat du RER Saint Michel en 1995, a mis en place en France les cellules médico-psychologiques à la demande du ministre Xavier Emmanuelli et du président Chirac.
À l’occasion des attentats du 13 novembre, on a beaucoup entendu parler du risque de stress post-traumatique chez certaines victimes. De quoi s’agit-il exactement ?

Risque d’ESPT

Louis Crocq : Ces troubles peuvent survenir chez des sujets qui ont vécu un événement ayant provoqué une effraction majeure de leurs défenses psychiques. On parle ici d’événements qui, sur l’instant, ont provoqué une sorte d’arrêt de la pensée avec des réactions d’effroi, de terreur, de panique. Et une impression d’imminence de la mort, sans échappatoire possible.

Une fois l’événement terminé, certaines victimes vont être très agitées, se mettre à crier, à vociférer. D’autres vont être en état de sidération, comme des morceaux de bois, incapables de bouger et de comprendre ce qu’on leur dit. Ensuite, le risque est que ces troubles ne se chronicisent, avec des symptômes installés dans le temps : des cauchemars, des hallucinations, des réminiscences de l’événement, des sursauts, une vigilance constante et exagérée…

À quelle époque a-t-on découvert le stress post-traumatique ?

Louis Crocq : Un rôle précurseur a été joué par un neurologue allemand, Hermann Oppenheim qui, en 1888, a décrit des cas de névrose traumatique à propos de sujets ayant failli mourir dans des accidents de chemin de fer. Ensuite, en 1914-1918, on a vu apparaître les termes de « névrose de guerre » ou « d’hypnose de la bataille ». Cela touchait notamment des soldats qui avaient survécu après avoir été soufflés par un obus. Ils n’étaient pas blessés physiquement mais étaient pris de tremblements et n’arrivaient plus à tenir debout. Comme ils ne pouvaient plus combattre, certains de ces soldats étaient considérés comme des simulateurs et des tire-au-flanc. Peu à peu, on a aussi pris conscience de la nécessité de les prendre en charge très vite, pour ne pas les laisser méditer leur effroi. À partir de 1917, on a commencé à installer des petits hôpitaux psychiatriques tout près du front. C’est là qu’est né ce concept de la psychiatrie de l’avant qui, bien des années plus tard, a été au cœur de la création des cellules médico-psychologiques en France.
…/…

Louis Crocq : Pourquoi est-il important d’intervenir très vite après un événement traumatique ?

Louis Crocq : Pour essayer d’éviter que ne s’installe la névrose, ou une sorte de rumination de la frayeur et de l’effroi. Dans ce contexte d’urgence, le psychiatre ou le psychologue va inciter la personne à faire non pas un récit, mais une énonciation, une verbalisation de ses émotions « J’ai vu ceci ou cela, j’ai eu peur, j’ai failli mourir… », vont dire ces patients. Il faut comprendre que, subitement, ils sont entrés dans le monde des morts et c’est par la parole qu’il faut, doucement, les faire revenir dans celui des vivants. C’est essentiel qu’ils puissent parler avec un soignant qui est là pour les protéger et attester que, oui, la vie existe bel et bien.

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