VIDÉO – Attentats de Bruxelles : un survivant revoit le soldat qui lui a sauvé la vie

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par Emeline Le Naour

Ce sont des retrouvailles poignantes qui ont eu lieu entre l’une des victimes des attentats de Bruxelles, Walter, et celui qui lui a sauvé la vie, Nathan. Walter était à dix mètres d’une des deux bombes qui ont explosé à l’aéroport de Zaventem, le 22 mars dernier. Sérieusement blessé, il a été secouru par un militaire qui lui a rendu visite jeudi 14 avril à l’hôpital, comme le rapporte RTL Belgique.

Pour le survivant des terribles attaques, c’est un jour particulier car c’est la première fois qu’ils va revoir son sauveur : « Cela me fait plaisir de vous voir », confie-t-il sur son lit d’hôpital, ému aux larmes. « Je vous dois la vie. Je dois ma vie à l’armée belge », témoigne Walter.

Ce jour terrible, il était à l’aéroport au mauvais endroit, au mauvais moment. Sa jambe a été arrachée et il a été touché par une dizaine d’impacts. Pourtant, malgré le choc, il se souvient parfaitement de l’arrivée du soldat. « Je perdais beaucoup de sang et je me disais ‘voilà je suis en train de mourir’ et je pensais à ma fille. Puis un soldat est arrivé, il m’a serré dans ses bras et m’a fait un garrot », se remémore Walter.

Par chance, il y avait 28 soldats dans l’aéroport de Zaventem. Leur chef de peloton a rapidement organisé les troupes : une partie s’est préparée à une potentielle deuxième attaque, la seconde moitié de l’effectif est allée secourir les victimes. Nathan, lui aussi, attendait beaucoup de ces retrouvailles. Le souhait ultime de Walter, serait que l’État Belge organise au plus vite une cérémonie officielle pour ceux qui ont agi avec courage ce jour noir du 22 mars.

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Loverval : rencontre avec un survivant des attentats, une semaine après l’attentat du métro Maelbeek

RTBF.be

Loverval : rencontre avec un survivant des attentats, une semaine après l’attentat du métro Maelbeek

Publié le mercredi 30 mars 2016 à 15h16

La semaine dernière nous avions rencontré Dominique Denoël, l’un des survivants de l’attentat à la station de métro Maelbeek. Soigné pour de graves brûlures à l’IMTR près de Charleroi, son témoignage débordait d’optimisme. Nous sommes retournés le voir.

Une semaine après les attentats, les marques physiques sur son visage commencent à s’estomper. Le moral est bon et la guérison suit son cours. « Physiquement très bien, je sens que la récupération avance bien et que je vais tout récupérer. Visuellement, c’est encourageant et au niveau de la mobilité de la main, c’est bon aussi. Je commence à beaucoup dormir, je prends moins de médicaments. Mais c’est toujours très choquant. Je revois beaucoup d’images et je suis toujours extrêmement touché quand je revois des témoignages à la télé. »

Un retour très encadré

Tout n’est pourtant pas simple pour autant. La sortie de l’hôpital et le retour à la maison sont prévus pour ce jeudi. Un retour qu’appréhende quand même un peu Dominique. Le service des grands brûlés de Loverval met tout en place pour que cela se passe le mieux possible. Sophie Verhaegen, kinésithérapeute nous explique le suivi mis en place:  « On va être attentif à comment il vit le quotidien : ses cicatrices mais également par rapport à son état général et à la reprise de ses activités. »

Un service rompu à affronter le drame

Au total 4 personnes ont été hospitalisées dans ce service suite aux attentats du 22 mars. Une situation exceptionnelle mais à laquelle les équipes du service des grands brûles ont su faire face. « Les équipes ici travaillent toujours dans le drame que ce soit un incendie, un accident de voiture ou d’autres catastrophes qui peuvent provoquer des brûlures. Mais ici il y avait une circonstance psychologique en plus », nous explique le Dr Ventura, le directeur médical du service.

Des équipes médicales performantes qui soignent donc des patients tant pour leurs blessures physiques graves que pour les blessures psychologiques.

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