La famille d’une victime du 13 novembre envoie Facebook, Twitter et YouTube au tribunal

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21.09.2016
Mercredi 21 septembre s’ouvre au tribunal fédéral d’Oakland (Californie) une audience un peu particulière. Sur le banc des accusés : Twitter, Facebook et YouTube. Face à eux, la famille d’une des victimes des attentats du 13 novembre à Paris, Nohemi Gonzalez, une étudiante américaine tuée alors qu’elle prenait une bière à la terrasse du Carillon. La famille de la victime accuse ces réseaux sociaux d’avoir fourni un « soutien matériel » à l’organisation État islamique en laissant proliférer des comptes djihadistes sur leurs services.

Que dit la plainte ?

La famille Gonzalez affirme que les trois entreprises ont apporté « en connaissance de cause » un « soutien matériel clé dans l’ascension de l’[organisation djihadiste] État Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre ». Elle considère donc que les sociétés sont en partie responsables de la mort de la jeune femme.
« La réalité est que si ces entreprises font des choses pour limiter la manière dont les terroristes utilisent leurs services, elles n’agissent pas assez », a déclaré Keith Altman, l’avocat de la famille, dans la presse américaine.
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Que disent Twitter, YouTube et Facebook ?

Les trois entreprises ont la même ligne de défense : sur le fond, elles disent ne pas tolérer les comptes djihadistes sur leurs services, et avoir renforcé leurs systèmes de modération pour repérer et supprimer les appels à la violence ainsi que leurs collaborations avec les services de police.

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