Conférence – Bordeaux – Semaine de la mémoire

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Mémoire et traumatisme

Bordeaux » Mémoire et traumatisme

22 sep 2016

19:30 – 21:00
TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine – Bordeaux
Conférence – tout public
Complet
Avec le soutien de 
Après la parution d’un ouvrage commun, Mémoire et traumatisme, en 2012, l’historien Denis Peschanski, et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik offriront leurs regards croisés sur ce sujet au cœur de l’actualité.

Ils échangeront sur les dynamiques cérébrales de la mémoire et l’articulation de ces dynamiques individuelles avec la mémoire collective. Comment se construit la mémoire individuelle ? Comment interagit-elle avec les grands récits construits par la société et relayés, aujourd’hui, par la télévision, la radio, les livres ou les musées ? Plus qu’un récit à deux voix, la rencontre entre Denis Peschanski et Boris Cyrulnik est une clé pour mieux comprendre les questions mémorielles. Deux voix qui témoignent de l’urgence d’une approche pluridisciplinaire pour comprendre les dynamiques de la mémoire.

Conférence de Boris Cyrulnik (neurologue, psychiatre, ethnologue et psychanalyste) et Denis Peschanski (Historien spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale, Directeur de recherche au CNRS, membre du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires).

Animateur de la conférence : Francis Eustache (Neuropsychologue, Directeur d’Études à l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE), Directeur de l’Unité de recherche U1077 de l’INSERM l’Université de Caen Normandie et Président du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires).

La famille d’une victime du 13 novembre envoie Facebook, Twitter et YouTube au tribunal

logo-le-monde-pixelLa famille d’une victime du 13 novembre envoie Facebook, Twitter et YouTube au tribunal
21.09.2016
Mercredi 21 septembre s’ouvre au tribunal fédéral d’Oakland (Californie) une audience un peu particulière. Sur le banc des accusés : Twitter, Facebook et YouTube. Face à eux, la famille d’une des victimes des attentats du 13 novembre à Paris, Nohemi Gonzalez, une étudiante américaine tuée alors qu’elle prenait une bière à la terrasse du Carillon. La famille de la victime accuse ces réseaux sociaux d’avoir fourni un « soutien matériel » à l’organisation État islamique en laissant proliférer des comptes djihadistes sur leurs services.

Que dit la plainte ?

La famille Gonzalez affirme que les trois entreprises ont apporté « en connaissance de cause » un « soutien matériel clé dans l’ascension de l’[organisation djihadiste] État Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre ». Elle considère donc que les sociétés sont en partie responsables de la mort de la jeune femme.
« La réalité est que si ces entreprises font des choses pour limiter la manière dont les terroristes utilisent leurs services, elles n’agissent pas assez », a déclaré Keith Altman, l’avocat de la famille, dans la presse américaine.
…/…

Que disent Twitter, YouTube et Facebook ?

Les trois entreprises ont la même ligne de défense : sur le fond, elles disent ne pas tolérer les comptes djihadistes sur leurs services, et avoir renforcé leurs systèmes de modération pour repérer et supprimer les appels à la violence ainsi que leurs collaborations avec les services de police.

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