L’infirmiere du Samu-Social, Cloe Gautier s’entretient avec un migrant lors d’une maraude
Par Annabelle Perrin, le 02/04/2019
Reportage Le Samu social organise, mardi 2 avril 2019, un colloque à Paris afin de dresser un bilan de sa « mission migrants ». Depuis un an, des infirmières, accompagnées d’interprètes, interviennent dans les campements du nord-est parisien. Elles se retrouvent souvent confrontées à des problèmes d’ordre psychiatrique, dont la prise est charge est difficile.
À quelques mètres de l’immense rond-point qui sépare Paris d’Aubervilliers, trois enfants miment une partie de cricket, armés de planches de bois et d’une canette de bière. Leurs parents, deux Afghans de 29 ans, les surveillent silencieusement, assis sur un banc du carrefour bruyant et pollué, rue Jean-Oberle. Arrivés en France il y a cinq jours, ils attendent l’arrivée du camion de l’association France terre d’asile et du Samu social de Paris, qui s’installent ici tous les jeudis. Coincées entre le périphérique et les barres d’immeubles, les deux organisations tentent de répondre aux besoins primaires des migrants entassés dans les camps du nord-est parisien.
Infirmière employée depuis trois mois par le Samu social, Cloé Gautier enfile son gilet bleu et déploie la petite tente blanche…
Une réflexion au sujet de « La difficile prise en charge psychiatrique des migrants »
Soit il n’y a pas du tout des prise en charge psychiatrique, ce qui est très grave, ou bien quand il y en a les professionnels doivent travailler dans des conditions inadmissibles. Mais il reste encore des personnes qui aiment leur métier et qui savent que l’aide qu’ils apportent est importante, quelque soit le contexte et le lieu où ils doivent se rendre. Une façon courageuse de montrer qu’ils ne lâcheront rien et ils ont bien raison ! C’est important de mettre en public tous ces problèmes importants. Bravo !
BD