Travail et bien-être psychologique
L’apport de l’enquête CT-RPS 2016
Thomas COUTROT Dares
SOMMAIRE
Résumé
4 Introduction …………………………………………………………… 5
I. Travail, bonheur, satisfaction : quelques indications sur la littérature……… 6
II. La contribution du travail au bien-être individuel ……………………….. 8
II.1 Conditions de travail : les indicateurs retenus …………………………. 8
II.2 Mode de calcul de la contribution………………………………………. 13
II.3 La contribution du travail au bien-être psychologique selon les catégories
de travailleurs ………………………………………………………….. 15
III. Le bien-être psychologique selon les situations de travail………………… 19
III.1 L’approche par les capacités …………………………………………. 19
III.1.1 Les questions retenues en variables actives ………………………….. 20
III.1.2 Bien-être et mal-être en lien avec le travail : une première typologie ….. 22
III.1.3 Lien avec le bien-être psychologique ………………………………… 25
III.2 L’approche par les indicateurs synthétiques de conditions de travail ……… 26
III.2.1 Construction des variables actives…………………………………… 26
III.2.2 Bien-être et mal-être au travail : une deuxième typologie………………. 27
III.2.3 Lien avec le bien-être psychologique ………………………………… 31
III.2.4 Travail et bien-être selon les métiers : une synthèse………………….. 32
IV. Conditions de travail et comportements électoraux ………………………… 34
IV.1 Ce que dit la littérature……………………………………………… 34
IV.2 Les résultats empiriques pour la France…………………………………. 35
Bibliographie ……………………………………………………………. 42
Annexes …………………………………………………………………. 45
Portrait-robot des personnes les plus exposées au burn-out
Portrait-robot des personnes les plus exposées au burn-out
Par Marina Bourgeois
3 mai 2018
Existe-t-il un profil type de personnes susceptibles de s’épuiser au travail ? Certaines personnes sont-elles plus à risque que d’autres ? Marina Bourgeois, auteure de Burn-out. Le (me) comprendre & en sortir, dresse le portrait robot du « burn-outé ».
Elles s’épuisent et se consument de l’intérieur pour leur métier. Qui sont ces hommes et ces femmes qui se sacrifient (bien souvent sans s’en rendre compte) pour leur travail ? S’il est difficile d’obtenir des chiffres précis sur le nombre de victimes de burn-out, il est toutefois possible d’établir une typologie des personnes dites « à risque », autrement dit des potentielles victimes de burn-out.
Plusieurs études ont ainsi révélé que certaines catégories socio-professionnelles sont davantage touchées que d’autres (l’étude du cabinet Technologia avait par exemple mis en avant un taux important de burn-out chez les agriculteurs… contrairement à l’image d’Epinal du jeune cadre dynamique stressé) et que les femmes seraient davantage concernées par l’épuisement professionnel.
En s’extrayant de ces classifications liées à la profession, à l’âge ou encore au métier, des dénominateurs communs existent chez les victimes de burn-out, permettant à l’observateur de dresser une sorte de portrait robot :…