Jules a aujourd’hui un peu plus de trente ans. Il est dans la police nationale depuis maintenant une dizaine d’années. Après un début de carrière en tenue, puis dans un service d’investigation de petite couronne parisienne, il a opté pour la Police Judiciaire. Il était motivé, à fond dans son travail, comme le sont tous les policiers ou presque, et puis, sans qu’il ne s’en rende compte tout de suite, il s’est laissé dépassé, au cours de sa carrière, se mettant en danger. Heureusement, il a pu en faire le constat lui-même, et prendre le taureau par les cornes, pour s’en sortir, aller de l’avant, et retrouver l’envie, la motivation du premier jour. Je lui ai alors demandé de parler de son vécu, de la manière dont il voyait le burn-out, comment il l’avait vécu, et comment, idéalement, il pense que le sujet devrait être traité dans la police.
Nous avions déjà pu le lire ici. Je lui rends la plume :