Atelier de Issa Nyaphaga – vendredi 21 octobre 2016 – Sable 1ère partie

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Préparation de l’Atelier « Sable Gouaché »

La méthode consiste à installer le sable dans une feuille de papier et de s’imprégner de sa nature en le maniant au toucher et aussi le mélanger de ses deux mains pour l’entrée dans le projet art thérapeutique. Ensuite le sable est empilé en forme de colline comme une pyramide circulaire ; puis un cratère est créé au sommet de la pile.
La couleur est versée dans le cratère et le sable est mélangé avec celle-ci pour prendre la couleur de la matière et le tour est joué.
Après trois quatre jours de séchage sont nécessaire, alors à mercredi prochain pour la suite thérapeutique.


©Serge Pascual

Parce que la thérapie par le jeu de sable permet au matériel inconscient de se révéler dans le plateau de sable, parce que le sable et l’eau sont des éléments naturels, les tensions, détresses et dissociations peuvent s’exprimer, les vieilles blessures se transformer, et se transformer en un processus d’évolution et d’épanouissement de la personnalité, tant sur le plan physique que psychique.
Quand les rêves, l’imagination ou le jeu sont bloqués ou inaccessibles, il peut en résulter une grande tension psychique, voire des symptômes physiques. La thérapie par le jeu de sable est un médium qui offre aux patients un retour à des rythmes naturels, un élargissement du champ de conscience, et qui améliore le sentiment de sécurité intérieure et extérieure.
Le processus de transformation se déroule à l’intérieur du cadre thérapeutique et de la relation transférentielle.

Catherine Farzat – Présidente de l’Association Française d’Etudes et de Recherches sur la Thérapie par le Jeu de Sable (AFJS)


Merci Issa j’ai retrouvé la matière douce du sable qui tout à coup a pris des couleurs de Chinguetti sur les traces de la Mauritanie… Un beau voyage entre l’enfance et le désert. La couleur arc-en-ciel de nos mains laisse une empreinte éphémère et joyeuse de cet atelier, impatiente de continuer demain.

Patricia Padovani

Attentats du 13 novembre : des victimes harcelées par des « fans »

logo-le-point-santeAttentats du 13 novembre : des victimes harcelées par des « fans »
21/10/2016
C’est à peine croyable. Le Monde publie ce vendredi une enquête sur les personnes devenues « fans » des rescapés des attentats du 13-Novembre dernier. Après la médiatisation de certaines d’entre elles, plusieurs victimes ont reçu des milliers de messages de soutien. Des mots réconfortants, au début, qui ont pris parfois une tournure presque malsaine. « Dans la nuit du 13 novembre 2015, Jules est passé à la télé. En boucle. Il est le premier à avoir raconté l’enfer du Bataclan », explique le quotidien. Résultat, des femmes se sont d’une certaine manière « entichées » du jeune homme de 28 ans, qui avait à l’époque choisi de témoigner à visage découvert. Aujourd’hui, il explique que toute apparition publique « réveille le volcan de groupies » qui l’avaient assailli de messages après l’attentat, et qu’il souhaiterait retrouver l’anonymat.
Un cas loin d’être isolé. Le quotidien explique : « Victimes comme Jules du même événement hypermédiatisé, d’autres jeunes hommes ont reçu, principalement par le biais des réseaux sociaux, des centaines de messages de soutien de femmes, jeunes et moins jeunes. Des mots souvent bienveillants, parfois insistants, et toujours néfastes au processus de reconstruction, déjà éprouvant et sinueux. »
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À moins d’un mois de la date anniversaire, ils aspirent aujourd’hui à retrouver l’anonymat.

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