A l’époque moderne, tandis que les « hordes primales » envahissaient le paysage de la découverte scientifique et de la psychanalyse, l’image du singe est restée divisée quoi qu’elle se soit adoucie. Il en est venu à incarner la vérité décevante mais édifiante de la théorie de l’évolution et à servir de guide vers le côté « primitif » angoissé de la civilisation et du psychisme humain. Il a conservé des connotation ambivalentes de répression s’opposant à la libre expression et s’est chargé de nouveaux signes d’une culture patriarcale qui s’emballe. En outre, « les hommes ne sont pas le ‘produite fini’ de l’évolution des grands primates. Chaque espèce au sein de la famille des hominidés a suivi son propre chemin révolutionnaire, bien que toutes partagent un ancêtre commun » (Grzimek).
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