Mission générale de l’art-thérapeute
Notre travail d’art-thérapeute est lié à notre capacité à la relation et à la symbolisation.
Extrait du référentiel d’emploi
RNCP JO du 22/08/2012
Sous une autorité médicale ou institutionnelle, l’activité de l’art-thérapeute répond au protocole sanitaire de la structure d’accueil (indications, objectifs, durée de prise en charge…).
L’art-thérapeute doit être capable de :
• Réaliser un état initial (mental, physique et social) du patient en collaboration avec l’équipe de soins.
• Construire un programme d’intervention art-thérapeutique dans le respect des prescriptions, du protocole général thérapeutique ou institutionnel, des règles déontologiques, de l’éthique sanitaire et également de sa spécificité disciplinaire (opération artistique, sites d’action…).
• Mettre en œuvre et adapter en séance le programme d’intervention en respectant les capacités préservées du patient et son état général lors de l’atelier.
• Conduire des actions d’évaluation art-thérapeutique (fiche d’observation) avant, pendant et après la prise en charge.
• Retranscrire, tout au long du suivi, les résultats de prise en charge à l’autorité référente ou à l’ensemble de l’équipe en réunions de synthèse, tout en respectant le secret professionnel.
Dans certains cas, l’art-thérapeute peut être amené à organiser une présentation des productions réalisées par les patients (expositions, spectacles…).
Cette activité devra se faire en accord avec le projet thérapeutique, la réglementation
relative au droit d’auteur et toujours dans le respect du patient.
Les participant.e.s sont libres de venir ou non. Ils/elles ne sont pas obligé.e.s. Rien ne les oblige à rester jusqu’au bout, jusqu’à une possible réalisation finale. Il est indispensable de faire comprendre et admettre que l’on ne sait pas entièrement à l’avance ce que l’on va faire. Comme le dit Olivier Gosse la réalisation artistique n’est pas un produit manufacturé dont on connaît à l’avance la forme définitive. Le résultat final n’est jamais totalement conforme à l’objectif posé au départ. L’art se développe selon le syndrome de Christophe Colomb : on part ouvrir une nouvelle route pour les Indes et on découvre l’Amérique. On part à l’aventure… Ce que l’on projette de réaliser, on va le découvrir, l’inventer, le construire en chemin…
• Gosse O. (Décembre 1983). La revue de l’art-thérapie, Inecat, n° 84, p. 20.
Pour le collectif 13 r de vie
L’art-thérapeute doit être capable de :
• Construire un programme d’intervention art thérapeutique
dans le respect du protocole général thérapeutique, des règles déontologiques, de l’éthique sanitaire et de la spécificité des bénéficiaires accueillis.
• Mettre en œuvre et adapter en séances le programme d’intervention en respectant les capacités préservées du patient et son état général lors de l’atelier.
• Conduire des actions d’évaluation art-thérapeutique (fiche d’observation) avant, pendant et après la prise en charge.
• Retranscrire, tout au long du suivi, les résultats de prise en charge tout en respectant le secret professionnel.
Dans certains cas, l’art-thérapeute peut être amené à :
• Organiser, si cela s’avère judicieux, une présentation des productions réalisées par les participant.e.s (expositions, spectacles…). Cette activité devra se faire en accord avec le projet thérapeutique, la réglementation relative au droit d’auteur et toujours dans le respect du patient.
Activités connexes de l’art-thérapeute :
• formation continue (séminaires, colloques, conférences…)
• supervision régulière de sa pratique, en individuel ou en groupe
• covision (groupe de réflexion/analyse des pratiques avec des pairs)
• participation à des activités de travaux de recherche et de documentation
• pratique artistique régulière