1. La présentation du porteur de projet
Les investisseurs ont besoin de connaître la porteuse de projet, personnage-clé de l’affaire. Le but est de les rassurer et leur montrer que la porteuse de projet est la bonne personne pour mener à bien son projet. Comme sur un CV, il compte de recenser : les formations ; les expériences professionnelles ; les compétences.
Il faut ensuite expliquer en quoi ces éléments peuvent être utiles pour lancer l’activité.
2. Les motivations du porteur de projet
Rédiger une présentation du projet, c’est aussi raconter une histoire. Quelle est l’idée de départ du porteur de projet ? Quel a été le déclic pour lancer cette aventure ? Créer son projet est un acte fort, professionnellement et personnellement. Ce n’est jamais anodin. Cela doit transparaitre dans la présentation ; la porteuse de projet montre son engagement, sa réflexion, sa détermination pour mener le projet à terme.
3. La présentation de l’équipe Le porteur de projet doit mettre en avant l’équipe qui l’entoure.
Une présentation de chaque membre s’impose :
expériences ; compétences ; rôle dans l’entreprise.
Pour marquer des points auprès des décideurs, il faut mettre en avant les éléments de leurs profils qui démontrent leur cohérence et leur pertinence par rapport au projet, et à leur rôle dans ce dernier. Il s’agit de démontrer que cette équipe est complémentaire, en couvrant tous les domaines : management ; technique ; commercial ; financier. Dans l’éventualité où l’équipe ne serait pas encore au complet, il est important de préciser les postes et profils éventuellement recherchés, pour donner une indication de l’équipe finale.
• Création et développement du projet 13 or de vie ;
• Élaboration de la forme du projet et établissement d’une feuille de route ;
• Chargée de communication avec les institutions et les associations de victimes ;
• Présentation du projet 13 or de vie et de son collectif dès que nécessaire ;
• Montage et suivi du budget prévisionnel ;
• Assurer le pilotage du projet (coût, délai, qualité et risques) ;
• Comprendre, recueillir et analyser les besoins des participant.e.s et du collectif ;
• Évaluer et faire progresser les membres du collectif 13 or de vie travaillant sur le projet ;
• Supervision et gestion du blogue ;
• Suivre l’évolution du projet ;
• Assurer la rentabilité du projet ;
• Animation de réunions ou du comité de pilotage.
Malheureusement les résultats du domaine médical sont passés à la rentabilité.
Qu’en est-il de l’art-thérapie de rendement ?
Tout d’abord faudrait-il que chacun sache et comprenne ce qu’est-l’art thérapie et ni les institutionnels, ni les personnes victimes prennent le temps d’entrevoir la différence entre un soin, qui demande des années d’études, et les cahiers Hachette pratique.
Lorsque nous avons appris, par la presse, que l’association Life for Paris, avait organisé des ateliers d’art-thérapie au sein de l’association, j’ai compris que nos ateliers étaient perdus.
Nous avons commenté l’article révélateur :
http://artherapievirtus.org/vda/13-novembre-l-art-comme-therapie/
Même s’il s’agit d’une association, le projet est soumis à des critères jouxtant de plus en plus ceux de l’entreprise. On demande à la porteuse de projet un business plan. Le projet doit-être solide même s’il ne s’agit que de subjectivité.
• Assurer la rentabilité du projet ;
Le but doit être d’avoir le maximum de personnes victimes pour un minimum d’investissement, lieux, honoraires ou matériel.
Il sera nécessaire de traiter la fonctionnalité d’un atelier d’art-thérapie comme celle d’un cours d’informatique par exemple : si il n’y a pas dix personnes dans l’atelier, on ne l’ouvre pas, parce qu’il ne sera pas rentable.
Nous sommes pourtant dans le soin et les aléas de personnalités traumatisées.
Que nenni, la porteuse de projet sait bien que le ratio sera déterminant, ainsi que sa responsabilité obligatoire.
Les investisseurs ne fonctionnent que dans un système de gouvernance verticale avec une obligation de profit chiffrable donc au nombre de participants par atelier.
Je sais déjà que la rentabilité du projet est vouée à l’échec, mais je décide et prends la responsabilité d’aider l’humain.
Chaque atelier commencé, même s’il n’y a qu’une personne victime, ira au bout des dix séances car l’important sera la personne remise en mouvement et qui aura repris une autonomie face à la mort pour vivre. Ce projet n’aura duré que trois mois, mais se sont trois mois pris sur la mort.
Quant aux personnes victimes qui liront ces lignes, je vous attends gratuitement sur le blogue http://13ordevie.org/suivi-en-ligne/ un lieu où la rentabilité, la tyrannie de l’utilisation du temps et les agressions n’existent pas.