Dans cette vidéo de 3 minutes de Femmeactuelle.fr, Boris Cyrulnik regrette que les conditions psychosociales actuelles ne permettent pas le plein épanouissement humain et qu’elles aient presque fait disparaître ce qui fait le lien social (les fêtes traditionnelles, l’affection qui naît dans des relations intimes notamment). Ce qu’on appelle burn-out apparaît alors comme une caractéristique de notre manière de vivre ensemble socialement aujourd’hui.
Quand on sur-investit la réussite sociale à travers la réussite professionnelle, on désinvestit tout ce qui fait la condition humaine. Par ailleurs, la violence psychologique engendre un état d’alerte constante qui finit par user l’organisme.
Notre tranquillisant naturel n’est pas chimique, notre tranquillisant naturel, c’est se sentir en confiance !
Boris Cyrulnik
On comprend alors encore plus l’importance de la promotion de la non violence et de la solidarité à tous les niveaux et dès le plus jeune âge. Notre rôle ne serait-il pas alors d’élever des enfants qui rendraient la société moins violente et compétitive (plutôt que les endurcir pour s’adapter dans une société qui nie les besoins fondamentaux des êtres humains) ?
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