La tricot-thérapie entre deux cours

La tricot-thérapie entre deux cours
Publié le samedi 16 décembre 2017
Des élèves de la polyvalente W.-A. Losier à Tracadie-Sheila au Nouveau-Brunswick pratiquent la tricot-thérapie afin de soulager leur anxiété.
Tout a débuté lorsque Josée Mallais-Paulin, enseignante à la polyvalente, est allée aux rencontres du Canada en avril dernier à Ottawa : « on m’a demandé d’apprendre le tricot à un groupe de 50 élèves ».
« Tout le monde a réussi. C’était merveilleux, j’en revenais pas », dit-elle.
Puis, cet automne, une journée mieux-être pour le personnel a été organisé à la polyvalente : « Je me suis dit, on pourrait faire du tricot car c’est relaxant et ça fait du bien ».
L’idée a été un succès puisque près de 80 % du personnel a appris le tricot et a continué par la suite, indique l’enseignante.

« On s’est dit que peut-être les élèves aimeraient ça aussi. »

Josée Mallais-Paulin, enseignante à la polyvalente W.-A. Losier
Le tricot, pas seulement pour les filles
Le premier élève a avoir été initié par Josée Mallais-Paulin est Jimmy Saulnier, élève de 12e année.
« J’ai été surpris qu’elle me propose de m’initier au tricot », confie ce dernier qui dit s’être découvert une passion depuis.

« Elle m’a convaincu en me disant que c’était cute un garçon qui tricotait. »

Jimmy Saulnier, élève de 12e année à la polyvalente W.-A. Losier


Puis, d’autres ont voulu apprendre et le groupe s’est agrandi à près d’une trentaine d’élèves.
« On a réussi à avoir du financement et on a pu acheter de la laine et des aiguilles à tout le groupe », explique Josée Mallais-Paulin.
Les séances ont finalement été si populaires que la laine est venue à manquer.
« On a fait appel à la communauté et nous avons reçu de la laine d’un peu partout afin de poursuivre les séances de tricot-thérapie », s’exclame l’enseignante.
L’activité permet à différents élèves de se retrouver, ajoute-t-elle.
Selon elle, manier les baguettes et la laine permet à plusieurs jeunes de prendre une pause et d’apaiser leur anxiété.

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