« Guide » – Le site d’aide aux victimes vu par les victimes

nveau_logo_xpr« Guide », le site d’aide aux victimes vu par les victimes
Par Émeline Fasolato, publié le 27/07/2016
Le gouvernement lance « Guide », une plateforme unique pour permettre aux victimes d’attentats d’être pris en charge par l’État. Objectif : éviter les lourdeurs des démarches administratives. Les victimes donnent leur avis.

Fenvac (Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs), Inavem (Fédération nationale d’aide aux victimes et de médiation), 13 novembre: Fraternité et Vérité, Life for Paris… Les associations de victimes d’attentats se sont multipliées ces derniers mois, trente ans après la création de SOS Attentats par Françoise Rudetzki, au lendemain de l’attaque du Grand Véfour. Fortement associées à la conception du portail Guide, ces structures le considèrent comme une étape décisive de l’accompagnement des blessés et de leurs familles.

« Complet, mais complexe »: c’est ainsi que le système français de prise en charge des victimes est jugé par Stéphane Gicquel, secrétaire général de la Fenvac. Guide apporte donc un élément décisif pour les démarches: la simplicité.

Le gouvernement lance « Guide », une plateforme unique pour permettre aux victimes d’attentats d’être pris en charge par l’État. Objectif : éviter les lourdeurs des démarches administratives. Les victimes donnent leur avis.

Se faire accompagner malgré le site

Avec sa navigation par codes couleur, sa pédagogie et ses présentations par vidéos, le site est « simple et clair » pour Aurélia Gilbert, rescapée du Bataclan et membre de Fraternité et Vérité. Néanmoins, parce que le parcours juridique et économique demeurera toujours complexe, les associations conseillent aux déclarants de se faire accompagner par un de leurs représentants ou par un avocat.

« S’occuper d’une victime, ce n’est pas seulement une prise en charge administrative »

ajoute Stéphane Gicquel, qui veut, comme plusieurs autres responsables de structure, veiller à ce que le site ne déshumanise pas la relation entre la victime et l’État. « Les victimes n’ont pas des vies linéaires et identiques », explique-t-il.

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