L’Art-Thérapie, cette pratique thérapeutique se développe en Tunisie

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Publication : 30/05/2016

MEDECINE – L’art-thérapie à le vent en poupe. Il s’agit de l’explosion du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire comme le définit l’école d’art-thérapie de Tours « , explique Imen Jemmali, art-thérapeute au HuffPost Tunisie.

Exerçant depuis quelques années en France, elle est l’une des premières tunisiennes à s’être spécialisée dans ce domaine.

Soigner par les couleurs, la musique, l’art plastique, la danse, le théâtre, ou encore le chant, tel est le but de l’art-thérapie.

Peu répandue en Tunisie, cette pratique tend de plus en en plus à se développer comme l’affirme l’Art-thérapeute Imen Jemmali : « L’art-thérapie moderne est une discipline à part entière. On en entend parler de plus en plus. Mais en Tunisie c’est plutôt l’art-thérapie traditionnel qui est la psychothérapie à support artistique (une spécialité) qui est totalement différente de l’art-thérapie moderne ».

« c’est très différent de la psychothérapie à support artistique qui est plus dans l’analyse de la production et se pratique en psychiatrie seulement et aussi en individuel » alors que l’art-thérapie peut se pratiquer de façon collective indique la spécialiste en art-thérapie.

Bien que de plus en plus exercée et reconnue pour ces effets thérapeutique, l’art-thérapie n’a le statut que d’une pratique paramédicale. Cependant pour l’exercer « il faut un diplôme » mais aussi et surtout une « dominante artistique ».

C’est d’ailleurs cela qui fait que les patients réagissent bien à cette nouvelle forme de thérapie : « Depuis l’obtention de ma certification d’art-thérapie en 2011 j’ai proposé des ateliers d’art-thérapie à des hôpitaux à des structures sociales. Dans l’ensemble les retours étaient très positifs auprès des patients et aussi des familles », affirme t-elle.
Si ses patients sont de tout âge et tous horizons, c’est surtout les enfants qui sont le plus concernés: « J’ai travaillé avec différents patients: en gériatrie, des personnes âgées atteintes d’Alzheimer, des adultes en soins palliatifs, des enfants atteints de cancer, des adolescents handicapés mentaux, des autistes, des femmes réfugiées, des adultes schizophrènes… » affirme t-elle avant d’ajouter: « On me sollicite plus pour les enfants. Les parents sont de plus en plus conscients, et ils veulent le meilleur pour leur enfant afin qu’il puisse s’épanouir malgré sa différence, et surtout avoir confiance en lui et l’estime de soi ».

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