Article – Jardin thérapeutique, outil de prévention du burnout

Jardin thérapeutique, outil de prévention du burnout

Bernez, L., Batt, M., Yzoard, M., Jacob, C., Trognon, A., Verhaegend, F., Danan, J.-L., Fescharek, R., Rivasseau-Jonveaux, T. (2018) « Jardin thérapeutique, outil de prévention du burnout », Psychologie Française,Vol. 63, Issue 1, March 2018, Pages 73-93.


Résumé
L’objectif de cette recherche était d’étudier l’effet de la présence d’un jardin dans un secteur hospitalier sur le burnout des soignants. Quatre-vingt-huit infirmier(e)s et aides-soignants de 9 secteurs de soins ont répondu à un questionnaire construit à partir des théories et échelles de Karasek et Theorell. Trois types de services ont été comparés (unité cognitivocomportementale, soins palliatifs, soins de réadaptation) avec jardin thérapeutique versus avec jardin non aménagé versus sans jardin. Le résultat principal est que le burnout est moins présent dans les services avec jardin que sans jardin, quel que soit le type de service, et une amplification du bénéfice avec jardins aménagés. On observe une sensation de vigueur, tant physique que psychologique, plus importante dans les services avec jardin, et une tendance à l’augmentation des troubles musculosquelettiques dans les services avec jardin thérapeutique. Le jardin apparaît comme un dispositif systémique favorable aux interactions de travail dans un lieu spécifiquement aménagé.

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Ma vision et ma position de thérapeute experte du burn out

Ajoutée le 4 nov. 2016
Interview réalisé par un étudiant pour mon mémoire de fin d’études consacré au burn out. Dans cet entretien j’expose mon point de vue sur le burn out et les solutions

Delphine Fifer, thérapeute énergéticienne, a ouvert son cabinet à la campagne, à Tourmignies. Spécialisée dans le burn-out, elle en a elle-même été victime. Et accompagne aujourd’hui les salariés qui y sont confrontés ou qui subissent un autre épuisement, par l’ennui, le burn-out. Portrait.

Plus de « tornade »

En 2003, la jeune femme s’écroule en réunion de comité de direction. Crise de spasmophilie. Elle est hospitalisée et mettra un an à sortir de son lit. « On était obligé de m’aider pour me lever. »
Delphine perd son surnom de « tornade » et apprend qu’elle est remplacée avant même d’avoir envoyé son arrêt médical : « À vingt-six ans, mon rêve de réussite a été anéanti. J’ai mis dix ans à me remettre. » Dix ans à trouver une nouvelle voie. Et à se battre aussi contre la maladie, le cancer.
« On m’a découvert une tumeur desmoïde. J’étais suivie au centre Oscar-Lambret de Lille. On m’a alors expliqué que si on retirait la tumeur, elle serait revenue plus fort, du coup on n’a rien fait, comme elle ne grossissait pas. »

La tumeur a disparu

Pour mieux vivre avec la maladie, la Douaisienne se tourne vers des thérapies alternatives, le reiki, pratique la méditation quotidiennement… Et, contre l’avis de tous, donne naissance à son deuxième enfant en 2012, et découvre, à la surprise générale, que sa tumeur a disparu : « Les médecins ne l’expliquent pas. »
Les épreuves, sa guérison, l’amènent naturellement à devenir thérapeute. « J’ai suivi quatre ans de formation au centre Césame pour devenir thérapeute énergéticienne. » Elle se spécialise dans le burn-out, mais aussi le bore-out, « l’épuisement par le vide ». Et accompagne celles et ceux qui subissent un deuil, un divorce. « Je les aide à retrouver l’énergie et surtout la confiance. »


Delphine Fifer, 49, rue du Lieutenant Aline-Rouge, à Tourmignies.
06 65 41 68 57
delphinefifer@gmail.com
www.delphine-fifer.fr