LCP – Burn out : quand le travail rend malade

ÇA VOUS REGARDE

Diffusée le 29/05/2015
Le burn-out ou syndrôme d’épuisement professionnel, les dénominations sont nombreuses mais revêtent la même forme. Ce mal être naît au travail. Mais la définition et les symptômes restent encore à définir. A ce jour, plus de 3 millions d’actifs pourraient être touchés par ce syndrome d’épuisement professionnel.

Pourtant, le burn-out ne sera pas reconnu comme une maladie professionnelle. L’amendement à la loi sur le dialogue social déposé par Benoît Hamon, député PS de l’Essonne a été jugé irrecevable. Le président de la commission des finances, Gilles Carrez s’est expliqué. Il s’appuie sur l’article 20 de la Constitution qui permet de refuser un amendement d’origine parlementaire s’il entraîne une aggravation des dépenses publiques. Pour autant, Benoît Hamon ne compte pas en rester là et n’exclut pas de déposer une proposition de loi à l’automne. L’ex ministre a affirmé que le débat ne faisait que commencer. Alors faut-il reconnaître le burn out comme maladie professionnelle ?

Arnaud Ardoin et ses invités en parlent ce soir dans « Ça Vous Regarde » :
· Sergio Coronado, député écologiste des Français établis hors de France
· Thierry Solère, député UMP des Hauts de Seine
· Thibault Lanxade, vice-président du Medef
· Aude Selly, auteure de « quand le travail tue , histoire d’un burn out et d’une guérison » aux éditions Maxima 2013

QUESTION JDD : faut-il reconnaître le burn out comme maladie professionnelle ?

Dépression, burn-out : l’art-thérapie apaise les souffrances


17 mars 2014
Chaque année, une centaine de personnes en détresse psychologique passent par l’atelier arts et thérapie de l’hôpital. Cette semaine, l’établissement vous ouvre ses portes.
Sous ses doigts plus ou moins experts et avec les conseils de l’artiste Kryst, ses personnages de glaise prennent peu à peu vie. Ce jeudi après-midi, dans l’atelier arts et thérapie du centre hospitalier interdépartemental (CHI) de Clermont, Delphine s’adonne à sa passion : la sculpture. Sur l’argile encore humide, la quadragénaire façonne les traits de son personnage.
Autour d’elle, ils sont une dizaine d’autres apprentis sculpteurs concentrés sur leur ébauche. Quelques rires échangés, des conseils prodigués… Ici, pas de médicaments ni de médecins. Seulement des pinceaux, des ciseaux, des couleurs… Difficile d’imaginer qu’il s’agit pourtant bel et bien d’un atelier thérapeutique. Car ici, on ne donne pas seulement forme à sa créativité, on se soigne aussi. « En réalisant quelque chose de soi, la personne se sent valorisée. C’est un moyen, un outil pour dépasser son mal-être. S’exprimer, c’est se libérer », confirme le docteur Jean-Philippe Catonné, responsable du service arts et thérapie, créé en 2001 au CHI.
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