L’Assemblée rejette une proposition des Insoumis pour reconnaître le burn-out

French leftist La France Insoumise (LFI) party member of Parliament Francois Ruffin holds a check book as he speaks during a session of questions to the Government at the French National Assembly in Paris on January 30, 2018. / AFP PHOTO / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
L’Assemblée rejette une proposition des Insoumis pour reconnaître le burn-out

Par Pierre Lepelletier Journaliste Figaro
Jules Pecnard
le 01/02/2018
LE SCAN POLITIQUE – La France insoumise a tenté d’imposer jeudi un projet de loi visant à reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle de pathologies psychiques. La proposition a été rejetée par un hémicycle aux trois quarts vide, coupant court à tout débat.
Ce jeudi, Les Insoumis ont pu se faire entendre au Palais Bourbon. Jean-Luc Mélenchon et les siens ont bénéficié de leur journée de «niche parlementaire ». Une fois par session, chaque groupe a le droit de disposer d’une date pour inscrire des propositions de loi à l’agenda.
Les Insoumis ont profité de l’occasion pour présenter un projet qui leur tient particulièrement à cœur : la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle de pathologies psychiques. Actuellement, « le management mortifère n’est pas sanctionné » et «jouit d’une complicité des pouvoirs publics au moins par inaction », a notamment critiqué le député François Ruffin qui portait la proposition. « Qui supporterait que dans notre pays des gens viennent à mourir de l’épuisement professionnel », soient « cramés par le boulot », a également appuyé le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
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Malgré les arguments avancés, les députés ont rejeté la proposition via une motion préalable adoptée par 86 voix contre 34, coupant ainsi court à tout débat sur les articles et amendements. Pour justifier le désaccord de la majorité, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, a notamment estimé préférable de se concentrer davantage « sur la qualité de vie au travail, préoccupation croissante de nos concitoyens ». Il a aussi jugé la notion de burn-out comme un « phénomène grave et complexe », étant difficile d’en imputer précisément les troubles psychiques aux conditions de travail.

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