L’art-thérapie pour lutter contre la maladie de Parkinson à Winnipeg

L’art-thérapie pour lutter contre la maladie de Parkinson à Winnipeg
Publié le mardi 22 août 2017
Des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont illustré par des moyens artistiques la façon dont ils perçoivent leur état de santé lors d’un rassemblement mardi à l’église anglicane Saint-George de Winnipeg.
Cette rencontre a aussi permis de forger de nouvelles connaissances et d’appliquer l’art-thérapie, un moyen permettant aux malades de pratiquer leur motricité fine.
L’une des participantes, Michelle Anderson, est une artiste peintre et participe à ces rencontres en raison du bien-être qu’ils lui procurent. C’est pour elle une façon de s’évader et de ne plus penser à sa maladie.

« Je peux m’échapper dans mon petit monde. C’est un moyen de relaxer. »

Michelle Anderson, participante du groupe d’art-thérapie


Michelle Anderson a voulu illustrer avec sa réalisation artistique que ses yeux restaient pétillants, même si la maladie de Parkinson l’empêchait parfois d’exprimer ses émotions. Photo : Radio-Canada/Rémi Authier
Le groupe Shake it Up Creative Arts a été mis sur pied par Janice Horn, une femme chez qui on a diagnostiqué la maladie de Parkinson à l’âge de 37 ans, alors que la maladie touche normalement les personnes de plus de 60 ans. Elle-même passionnée de création, Janice Horn a décidé de voir si son côté artistique pouvait l’aider. Elle a découvert qu’il l’aidait beaucoup à contrôler sa dépression et ses tremblements.
Elle a donc décidé de créer le groupe dont le lancement officiel avait lieu mardi afin de réunir ceux qui en souffrent et de leur offrir une activité bénéfique. L’activité d’art-thérapie est offerte quatre fois par mois.


Selon l’infirmière Kelly Williams, qui travaille avec cette clientèle, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson démontrent souvent une très grande créativité qui se développe parfois après le début des traitements. « L’art-thérapie a plusieurs bienfaits pour les gens atteints de la maladie de Parkinson », affirme-t-elle, « particulièrement pour l’augmentation de la neuroplasticité, soit la capacité du cerveau de compenser les dommages causés par les blessures et les maladies. »

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