LCP – Violences sexuelles – Le débat à l’Assemblée

LCP – Violences sexuelles – Le débat à l’Assemblée

• Qu’est-ce que ça m’énerve ces députés qui disent que l’enfant n’ose pas avouer le crime dont il a été victime.
Mais l’enfant n’a rien à avouer puisqu’il n’est pas coupable. Il doit confier et ça c’est tout un travail fait avec des psy.
• L’imprescriptibilité ramène toujours au souci de la preuve ???
Abus = agression
L’usage du mot « abus » résulte sans doute de la traduction de l’anglais abuse, qui correspond à cette réalité et est donc un « faux ami ». Quoi qu’il en soit, le terme est malencontreusement utilisé en langue française, dans la définition de l’Observatoire de l’Action Sociale Décentralisée (ODAS).
La substitution du mot « abus » par agression ou atteinte sexuelle serait plus appropriée et en parfaite conformité avec les dispositions du Code pénal.
• « une fillette de 11 ans avait eu des relations sexuelles avec un majeur. »
Comment peut-on écrire un truc pareil. La définition des termes français est tombée tellement en désuétude, qu’on ne sait plus ce que l’on raconte :
Rapport qui lie des personnes entre elles, en partie, lien de dépendance, d’interdépendance ou d’influence réciproque.
Dans la relation il y a la notion de réciprocité : la gamine n’a rien demandé.
Malheureusement dans cette construction de phrase, elle est même le sujet agissant. On en revient à Freud et sa théorie de la séduction en 1925. On avance à reculons en France, ça fait peur.
• Madame Autain, lorsqu’on travaille avec des enfants qui ont subi des viols à répétition sur plusieurs années on se rend compte que leur développement cérébral a souffert, ce qui n’est pas le cas des adultes arrivés à maturité.

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