Atelier du 18 novembre 2017 : La colère

Une nouvelle arrivante était parmi nous, nous lui avons donc souhaité la bienvenue, un petit mot de la part de chacune d’entre nous, au moment de notre présentation.
C’est important de bien accueillir une nouvelle personne je trouve, car pour elle ce n’est pas facile d’arriver dans un milieu inconnu, et de faire connaissance avec de nouvelles têtes.

La colère est un thème qui reste compliqué à exprimer, je m’en suis rendue compte. Mais l’échange était présent dans le groupe, dans l’écoute et le respect comme il se doit.

J’ai comme d’habitude mis ma petite pointe d’humour, j’aime faire cela quand je vois que parfois ça devient compliqué pour certaines personnes de bien exprimer leur ressenti… c’est ma façon de détendre l’atmosphère. Et puis cela repart…
C’est pour cela qu’on me surnomme mon petit « clown » dans le groupe.

Je ne peux en dire plus lors de nos échanges, je dois respecter la confidentialité.


Nous sommes ensuite passées, après une pause, à mon atelier collage.
L’idée de départ que j’avais proposée était celle-ci :

Représenter la colère comme vous la voyez, en collage.

J’avais aussi suggéré de rester dans l’échange lors de nos réalisations, je trouvais sympa vu que ce thème sur la colère reste un sujet fragile à exprimer…
Pendant nos réalisations, nous avons échangé pour connaître un peu plus sur la nouvelle arrivée, puis nous avons échangé sur les images que nous découpions que nous trouvions dans les magazines.
Lors de cette création, des échanges chaleureux étaient présents, même que nous nous sommes mises à rire aussi sur nos réflexions, tout en gardant un côté sérieux sur cet atelier.
Ce fut un atelier apprécié par les personnes, un atelier accompli dans une atmosphère détendue.

De mon côté, j’essayai de rester à l’écoute des personnes présentes, et essayais aussi de repérer si des moments difficiles pointaient leur nez. C’était important, éventuellement d’apaiser une angoisse, ou autre. Ne pas rester dans le silence, le droit à la parole on doit se le donner, se l’autoriser.
J’ai aussi répété au groupe que c’était important de ne pas se mettre la pression pour obtenir un résultat. Qu’il fallait juste profiter de ce moment présent d’échange, et d’expression, en étant maître de notre réalisation. Qu’il ne fallait faire aucune comparaison avec le voisin, que notre œuvre était le regard que chacune avait sur cette colère.
J’ai aussi posé la question si les personnes souhaitaient signer leur collage et si elles étaient d’accord qu’il soit mis sur le blog.

J’en reviens à ces mots : intimité, respect, et être maître de sa liberté et de ses choix.
Pour moi c’est important d’accepter les choix de toutes, et d’accepter la personne comme elle est.
J’ai apprécié me concernant ce moment passé ensemble.

5 réflexions au sujet de « Atelier du 18 novembre 2017 : La colère »

  1. Je fais les corrections et la mise en page, mais il vous appartient de mettre vos articles en privé ou en public.

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  2. Geneviève avait dit en public. Elle va mettre un message. Une fois que j’avais posté les collages, elle devait elle m’a dit de vous tenir au courant pour la suite.
    Moi je veux que ça conviennent pour tout le monde.

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  3. J’admire ce que certaine personne réalise grâce à leur imagination et leur dextérité manuelle.
    Je pense que cela est un don que je n’ai pas la chance d’avoir.

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    1. Il n’est pas question de don ici. Le plus souvent, toute personne qui nous rejoint commence par dire « je ne sais pas dessiner ».
      L’art-thérapie n’est pas un cours technique, mais une approche qui permet à chacun d’exprimer sa créativité.
      Le premier atelier, pour moi, commence toujours par déchirer des papiers prélevés dans des magazines. Votre imagination travaille et s’éveille en regardant, choisissant et déchirant les pages des magazines. Les rassembler ensuite pour fait naitre une composition que tout le monde peut faire.
      Vous pouvez commencer à faire cela chez vous avec vos magazines. Vous serez étonnée de ce que vous allez faire. Je vous en donne le droit, parce que dans notre mode de vie, nous ne nous donnons pas le droit de faire et donc, nous ne faisons pas, donc nous ne savons pas faire.

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