« Ouvrez le 1 ». Ce que les sciences savent de nos amours

Ce que les sciences savent de nos amours
Que sait-on de l’amour ? Que nous apprennent les sciences sur la naissance du sentiment amoureux ? Et que nous disent-elles de ses vicissitudes et de sa disparition ? Dans ce numéro exceptionnel , le 1 donne la parole à des chercheurs venus d’horizons variés , sans oublier de convoquer le regard des écrivains et des poètes. Les chercheurs  viennent de la sociologie aux neurosciences, en passant par la psychologie et la philosophie. De plus, Le 1 est conçu en partenariat avec le Palais de la découverte. Ce dernier consacre actuellement une grande exposition à ce sujet.
« L’attachement est un besoin vital » par Boris Cyrulnik, neuropsychiatre
« On n’a jamais autant attendu du couple » par Marie Bergström, sociologue
Femmes et hommes aiment-ils de la même façon ? par Aurore Malet-Karas, thérapeute


Présenté parEmilie Tran Nguyen, Eric Fottorino, Lucie Chaumette, Julien Bisson
10/10/2019
Franceinfo et l’hebdomadaire Le 1 s’associent pour proposer un rendez-vous, tous les mercredis à 22 heures sur le canal 27 et ses supports numériques.
Pour ce nouveau numéro, « Ce que les sciences savent de nos amours », Lucie Chaumette, Julien Bisson et leurs invités s’intéressent à l’amour, alors que s’est ouverte l’exposition « De l’amour » au Palais de la découverte, à Paris (jusqu’au 30 août 2020).

Au sommaire

Une question / Plusieurs regards : Marie Bergström, sociologue, chercheuse à l’Institut national d’études démographiques (INED), auteure de Les Nouvelles Lois de l’amour (éd. La Découverte) ; Aurore Malet-Karas, docteure en neurosciences et sexologue. 1 + 2 : Laurence Devillers, professeure en intelligence artificielle (IA) à la Sorbonne, chercheuse au LIMSI-CNRS, spécialiste de la dimension affective des relations humains-machines, auteure de Des robots et des hommes. Mythes, fantasmes et réalités (éd. Plon)

Rebours

Une archive de l’INA de 2017 : Japon, poupées en silicone et grand amour.
A voix haute : Jamy Gourmaud, ex-animateur de l’émission de vulgarisation scientifique C’est pas sorcier, sur France 3 de 1993 à 2014.
L’auteur du livre Tu l’as dit Jamy, illustré par Leslie Plée (éd. Stock), présente « Le monde de Jamy » sur la même chaîne de France Télévisions.
Il lit Pour la Saint-Valentin de la poétesse écossaise Carol Ann Duffy.

Ce que les sciences savent de nos amours

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Les œuvres de Picasso et Schubert achevées par l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle parvient à compléter les œuvres picturales et musicales des artistes après l’analyse de leur style. Mais le génie dans l’art reste l’apanage de l’humain.
FRANCEINFO
publié le 01/10/2019
L’intelligence artificielle est capable de terminer les œuvres incomplètes des artistes. C’est l’art de copier, mais pas de créer. Exemple avec La Femme perdue de Picasso. Elle a été peinte sous la peinture du Vieux Guitariste aveugle. Le style de la période bleue de Picasso a été appliqué au dessin originel et a pu être repris . L’intelligence artificielle a analysé la façon de dessiner de Picasso et a recomposé cette peinture.

L’art de copier, mais pas de créer

Des technologies sont capables d’analyser les centaines de milliers de coups de pinceau de l’artiste pour être capables de transférer son style. On peut appliquer le style Van Gogh ou Picasso à toute une vidéo par exemple. Mais aussi, l’intelligence artificielle a rénové un dessin de Van Gogh, abîmé par le temps. Dans la musique également, Schubert n’avait achevé les symphonies n°8 et 10 d. L’intelligence artificielle a composé les dernières minutes.
François Saltiel a déniché une info surprenante qui dit quelque chose sur notre époque. Aujourd’hui, il s’intéresse à une œuvre de Pablo Picasso, achevée par… une intelligence artificielle !

Commentaire

Pierre Gorjat
Puis-je signaler à Messire Saltiel que non seulement Mahler n’a pas du tout brûlé sa partition de la 10e symphonie, et que diverses reconstitutions permettent d’avoir une idée du contenu de cette partition tout à fait extraordinaire dont je propose ci-dessous un enregistrement parmi de nombreux autres ? Je n’attends pas la permission, mais recommande l’évocation d’Elias Canetti, où Alma Mahler présente la partition comme un trophée ! Bonne écoute ! C’est en tout cas bien plus fascinant que la musiquette informatique plus qu’improbable… https://www.youtube.com/watch?v=IKLt_Y7Laok