Un urgentiste des attentats de Bruxelles témoigne de son SSPT

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Un urgentiste  intervenu lors des attentats de Bruxelles témoigne de son stress post-traumatique

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Un urgentiste  intervenu lors des attentats de Bruxelles témoigne de son stress post-traumatique : une étude sur le sujet enfin réalisée.

Gaëtan Meuleman est un infirmier urgentiste de formation. Il est intervenu le jour des attentats de Bruxelles à la station Maelbeek. Il témoigne pour la première fois aujourd’hui de son SSPT.
Un phénomène qui touche ceux qui ont vécu de près ou de loin un événement particulièrement violent. Il s’agit d’un état complexe, composé de plusieurs symptômes variables en fonction des individus, comme l’intrusion fréquente de souvenirs, d’odeurs, d’images associés au traumatisme. Une chercheuse de l’ULB a participé à une étude sur le sujet, pour aider les victimes à contrôler ces états de stress.

■ Reportage d’Alexis Gonzalez et Ana Lawan


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Des chercheurs ont étudié les réseaux cérébraux impliqués dans le trouble de stress post-traumatique, chez les victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Leur étude vient de sortir dans la revue Science.

Pourquoi certaines personnes qui ont vécu un traumatisme soufrent-elles de stress post-traumatique alors que d’autres ne développent jamais ce trouble ? Existe-t-il un lien entre les mécanismes de contrôle de notre mémoire et la capacité de résilience des individus ? Des chercheurs de l’INSERM – dont Alison Mary, aujourd’hui de retour à l’ULB – ont travaillé avec des survivants des attaques de 2015 à Paris et apportent des premières réponses, dans un article publié dans la revue Science.

La résurgence intempestive des images et pensées intrusives chez les patients atteints de stress post-traumatique (TSPT) a longtemps été attribuée à une défaillance de la mémoire : un peu à la manière d’un vinyle rayé qui rejouerait en boucle les mêmes fragments de nos souvenirs.

L’étude d’imagerie cérébrale publiée dans Science émet une nouvelle hypothèse : la résurgence de ces images et pensées serait également liée à un dysfonctionnement des réseaux cérébraux impliqués dans le contrôle de la mémoire. Ou pour reprendre la métaphore du disque, le bras de la platine vinyle serait en cause.

Ces résultats permettent d’identifier de nouvelles pistes de traitement afin de stimuler les mécanismes de suppression et de faciliter ainsi le traitement du souvenir traumatique dans les thérapies classiques.

Cette publication est issue du post-doctorat qu’Alison Mary (première auteure de l’article) a mené à l’INSERM, après sa thèse de doctorat à l’ULB. Aujourd’hui Alison Mary est chargée de recherche FNRS dans le laboratoire de Philippe Peigneux – Center for Research in Cognition and Neurosciences (CRCN), ULB Neurosciences Institute (UNI).

Enquête de santé, Attentats, agressions : surmonter le traumatisme

Enquête de santé, Attentats, agressions : surmonter le traumatisme
Diffusé le 06-06-2018
Replay | Durée : 120 minutes
Présenté par Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse
Jean-Camille, Fanny, Sylvain et Elisabeth ont frôlé la mort. Une rupture dans leur vie qui a laissé une blessure invisible, un traumatisme psychique.

Accident, attentat, violence ou agression sexuelle… Après de tels chocs émotionnels, les victimes et les témoins peuvent développer un syndrome de stress post-traumatique. Emprisonnés dans leurs cauchemars, les images et les sons hantent ces survivants qui revivent sans cesse leur calvaire.

Perturbation du sommeil, troubles cardiaques, hypervigilance, dépression, actes auto-agressifs pouvant conduire suicide… Les symptômes sont invalidants et la maladie chronique.

Que se passe t-il dans le cerveau de ces victimes ? Quelles sont les thérapies les plus efficaces pour lutter contre ces traumatismes ? Et peut-on guérir de ces blessures invisibles ?

Aujourd’hui, la prise en charge des milliers de traumatisés psychiques est devenu un enjeu de santé publique. Les études et les essais cliniques se multiplient, des thérapies innovantes apparaissent avec leur lot de controverses.


Les invités :

Dr Muriel SALMONA, psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie
Pr Florence ASKENAZY, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent CHU Lenval de Nice
Dr Patrick PELLOUX, médecin urgentiste et président de l’Association des Médecins Urgentistes de France
Dr Laurent-Melchior MARTINEZ, coordonnateur national du soutien médico-psychologique des armées