Livre – Traiter les psychotraumatismes – Gérard Lopez – Aurore Sabouraud-Séguin

Traiter les psychotraumatismesTraiter les psychotraumatismes
  • Date de parution : 20/04/2016
  • Editeur : Dunod
  • Collection : Les ateliers du praticien
  • ISBN : 978-2-10-075039-9
  • EAN : 9782100750399
  • Format : PDF
  • Nb. de pages : 336 pages
  • Caractéristiques du format PDF
  • Pages : 336
Gérard Lopez

Gérard Lopez est psychiatre, président fondateur de l’Institut de Victimologie, Paris, expert près les tribunaux. A l’initiative des premiers DU de Victimologie et de Psychotraumatologie en France.

Aurore Sabouraud-Séguin

Enseigne à l’Université Paris5 Psychiatre, directrice du Centre de psychotrauma de l’Institut de victimologie (Paris).

Après avoir présenté les conséquences psychologiques d’un choc traumatique et défini le cadre thérapeutique, cet atelier expose les principaux traitements actuels du traumatisme psychique : les thérapies validées par la recherche et les consensus professionnels (TCC, EMDR, thérapies psychodynamiques, hypnose ericksonienne) ; les techniques recommandées comme le débriefing, les groupes de parole, la prise en charge familiale, la relaxation et autres techniques de gestion des émotions ; le traitement de deux graves complications consécutives aux comorbidités les plus fréquentes : dépression-suicide et addictions.
Cet ouvrage à visée pratique comporte de nombreux documents de travail (modèles de fiches évaluatives et de dossiers patients, tableaux synthétiques.) et de très nombreux cas cliniques.


Quatrième partie du documentaire  » l’ennemi caché  » : SSPT – La bombe à retardement. Le stress et les difficultés sur les soldats au combat sont bien vrais et réels. Cependant ces problèmes sont-ils une raison pour médicamenter les militaires avec des antipsychotiques et des antidepresseurs ?

Attentats de Paris : « Mon livre n’est pas une thérapie » – Vous n’aurez pas ma haine

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Attentats de Paris : « Mon livre n’est pas une thérapie » – Vous n’aurez pas ma haine

05 avril 2016

Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, morte sous les balles des terroristes le 13 novembre au Bataclan. Aujourd’hui, le père de Melvil sort un livre « pour faire taire tous les mots qu’il a en tête ».

La femme d’Antoine Leiris, Hélène Muyal-Leiris est morte le 13 novembre au Bataclan sous les balles des terroristes. Aujourd’hui, il sort un livre Vous n’aurez pas ma haine. C’est aussi le nom du billet qu’il avait posté sur Facebook trois jours après les attentats de Paris et qui avait été très partagé. Le père de Melvil, qui avait 17 mois lorsque sa maman est morte, était l’invité d’Europe 1 mardi matin.

« Il faut lutter contre la colère avec la pensée et la réflexion ». « Je m’empêche de céder à la colère. La colère, c’est un instinct et il y a quelque chose d’animal en elle. Il faut lutter contre cela avec la pensée et la réflexion. Dans une société, si on laisse tous parler nos instincts, ce serait invivable. C’est pour cela que je résiste. C’est un refus de la faiblesse », a-t-il expliqué. Et près de cinq mois après les attentats, Antoine Leiris raconte « son quotidien, « le même que celui de tous les gens qui ont des enfants. Je n’ai pas encore repris le travail donc j’ai plus de temps. Je dépose mon enfant à la crèche et je ne fais que des choses de papa ».

« Ce livre n’est pas une thérapie »

Dans son livre, chargé d’émotions, Antoine Leiris se livre beaucoup car il avait « un besoin et une envie d’écrire ». Un geste qui lui est venu naturellement, pour « faire taire » tous les mots qu’il a en tête. Antoine Leiris l’assure, « avec ou sans ce livre, Hélène est avec nous et le rapport intime que j’ai avec elle et le plaisir que j’ai à ressentir le chagrin que j’ai pour elle est plus fort que ce livre ». Un livre « qui n’est donc pas une thérapie » mais « l’écriture offre des espaces de liberté immenses dans des moments où nous sommes dans le noir, dans le brouillard, perdu et isolé ».

Melvil « n’a plus les petits plats de sa maman »

Dans Vous n’aurez pas ma haine, Antoine Leiris parle également de son fils, Melvil, « qui n’a plus les petits plats de sa maman ». Un fils de presque deux ans maintenant, dont Antoine Leiris, « ne sait pas s’il a compris ce qu’il s’était passé ». Mais il en est certain, « la compréhension de ces événements va grandir avec lui ». Antoine Leiris va donc accompagner son fils « pour qu’il comprenne les événements avec un esprit libre ».

« Que justice soit faite »

Les attentats de Bruxelles ont récemment fait une douloureuse piqûre de rappel aux attentats de Paris et des nombreuses interpellations ont suivi. « Je suis ces événements comme tous les concitoyens et je ressens beaucoup de tristesse pour la Belgique, j’ai beaucoup de chagrin », a-t-il raconté. Il n’a donc maintenant qu’un souhait : « que justice soit faite ». Et justement, Salah Abdeslam, le dernier membre du commando du 13 novembre sera prochainement transféreé en France pour y être jugé. « La société doit lui adresser un message. Et j’espère qu’après un procès équitable, cette personne sera punie à hauteur de sa faute ».

« On s’est remis à rire »

A la question « comment ça va ? », Antoine Leiris répondait, laconique, le 20 novembre : « comme ça peut aller dans ces moments-là ». Aujourd’hui, il l’assure, « ça va mieux ». « Je me suis rendu compte qu’on allait mieux qu’avant quand, il y a quelques jours, on s’est remis à rire exactement comme avant. On est en train d’avancer ».


Antoine Leiris souhaite « un procès équitable… par Europe1fr

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