Juliette Méadel – Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Aide aux victimes

Photo-Juliette-MéadelJuliette Méadel est née le 17 avril 1974 à Paris

 

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Qui suis-je ?

Avocate. Docteur en droit privé. Diplômée de l’Institut d’études Politiques de Paris et de l’École Nationale d’Administration ainsi qu’ en philosophie, (DEA, la Sorbonne). Je me suis engagée en politique depuis plus de 10 ans.

J’ai consacré 5 ans de ma vie à chercher une régulation idéale des marchés financiers. Cela a donné lieu à une thèse de droit : « les marchés financiers et l’ordre public », publiée chez LGDJ. Et aussi des articles de presse sur ce sujet. Après avoir commencé ma vie professionnelle comme avocate d’affaires, j’ai choisi d’entrer dans la fonction publique. Je me suis mise au service de l’intérêt général.

Membre du secrétariat national du PS après le Congrès de Dijon en 2005. C’est au congrès que François Hollande m’a nommée Responsable nationale du projet. J’étais membre de l’équipe de campagne de Ségolène Royal en 2007. Entrée à l’ENA en 2008, j’ai choisi de suspendre mes activités politiques. Et en 2012 où j’ai fondé avec Jean-Louis Bianco, le mouvement Pour un parti d’avenir. Son objet est de rénover le Parti socialiste et la vie politique. Après le Congrès de Toulouse, fin 2012, je suis entrée au bureau national du PS et au secrétariat national. Je suis chargée des questions industrielles, numérique et liée à l’économie sociale et solidaire.

L’avenir n’attend pas

J’ai fondé, en 2012, le collectif « l’avenir n’attend pas » qui a pour objet d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de bouleverser la manière dont les politiques publiques doivent être pensées et mises en œuvre : en s’appuyant sur les expériences réussies, localement et à l’étranger, et en améliorant les politiques en faveur de l’enfance et de la jeunesse afin de bâtir dès maintenant la société de demain.

J’ai été nommée, le  26 août 2014, porte parole du PS à la demande du Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

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Rescapée du Bataclan, elle se voit refuser une assurance

Logo-Europe-1Rescapée du Bataclan, elle se voit refuser une assurance
11 février 2016

En raison de son stress post-traumatique, Laurence, rescapée de l’attaque du Bataclan, s’est vu refuser une assurance.

« Vous avez l’impression qu’on vous refuse la maîtrise de votre vie, la maîtrise de vos projets, et qu’on vous renvoie sans arrêt à votre statut de victime du Bataclan. C’est comme si on vous disait : « vous ne pourrez jamais vous en remettre' ». Laurence était dans la salle de concert parisienne, le 13 novembre dernier, lors de l’attaque des terroristes de Daech. Elle s’en est sortie sans blessure, raconte-t-elle dans le Magazine de la santé, l’émission de France 5. Mais Laurence raconte aussi une conséquence inattendue de cette soirée dramatique. Le refus, de la part d’une compagnie d’assurance, de lui assurer un prêt immobilier en raison des risques de stress post-traumatique.

Une honnêteté coûteuse

Peu avant les attentats, Laurence avait obtenu un prêt immobilier pour l’achat d’un appartement. Mais ce n’est qu’après l’attaque du Bataclan qu’elle contacte une assurance emprunteur (Cardif) pour assurer son prêt. Dans le formulaire de demande, elle joue la carte de l’honnêteté. Dans la case « suivi médical », elle note : « stress post-traumatique suite présence au Bataclan le 13/11 lors de l’attentat (suivi psychologue spécialisée) ». Réponse de l’assureur, quelques jours plus tard : « refus ». « La décision […] est motivée par l’état de stress post-traumatique que vous avez connu, suite aux attentats de Paris ». On peut le lire dans le courrier partagé par France 5.

Un refus légal…

D’un point de vue légal, l’assureur est dans son bon droit : rien ne l’oblige à assurer qui que ce soit. Et d’un point de vue purement commercial, une personne atteinte de stress post-traumatique n’a pas le meilleur profil possible pour un emprunteur. Cauchemars, insomnie, flashbacks répétitifs, tension permanente : une victime atteinte d’un tel état de stress peut être affectée pendant plusieurs années, ce qui peut compromettre le remboursement d’un prêt.

… Mais peu justifié

Mais en plus d’être quelque peu cynique, l’argument utilisé par l’assureur ne devrait pas s’appliquer au cas de Laurence. En effet, celle-ci a entamé un suivi psychologique immédiatement après les attentats. « J’ai été très choquée comme beaucoup de personnes par ce qui s’est passé et j’ai commencé à voir une psychologue spécialisée en traitement des traumas quelques jours après. Je me rendais compte de l’ampleur de ce qu’on avait vécu et du choc que cela pouvait représenter », raconte-t-elle. Or, plus le suivi est précoce, plus les risques d’un traumatisme durable sont faibles. « Dans 80 % des cas, le problème est résolu dans l’année avec une prise en charge adaptée », explique le psychiatre Florian Ferreri cité par France 5.

Il existe une coïncidence douteuse. La veille de la diffusion de l’émission, la compagnie d’assurance a contacté Laurence pour entamer de nouvelles négociations. Encore choquée par le refus initiale, la rescapée du Bataclan indique vouloir attendre un peu avant d’accepter.

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