Jeudi 8 – Vendredi 9 octobre – Journées mondiales de la santé mentale à Clichy

Affihe-santé-mentaleJeudi 8 octobre 2015 – 16 heures

Réunion animée par le secteur de psychiatrie adulte de la ville de Clichy
et par un représentant de l’Unafam

Maison des Associations

80 boulevard du Général Leclerc

Vendredi 9 octobre 2015 – 10 heures à 14 heures

Stand d’information sur le handicap psychique

Hôtel de Ville

Animé par le Conseil local en santé mentale

Journée mondiale de la santé mentale
En 2004, la Journée mondiale de la santé mentale mettait l’accent sur les liens entre santé mentale et santé physique. Les données dont on dispose aujourd’hui indiquent que les personnes atteintes de maladies mentales, et en particulier celles qui sont placées en établissement, présentent des taux de mortalité par cancer et par cardiopathie plus élevés que la population générale. Il existe des interventions qui permettent de réduire la détresse physique et mentale des individus et les pertes qu’elle cause à la société. Pourtant, on constate qu’il subsiste une proportion importante de personnes atteintes de troubles mentaux qui ne bénéficient pas du traitement dont elles auraient besoin. Dans la Région européenne de l’OMS, on estime que 50% des personnes dépressives et 20% de celles atteintes de schizophrénie ne reçoivent pas de traitement médical.
« Sans santé mentale et sans bien-être, il n’y a pas de vraie santé »
C’est en réponse aux préoccupations suscitées dans tous les pays par le lourd tribut prélevé par les troubles mentaux et à l’urgence d’améliorer les politiques de prévention et de traitement qu’est organisée la Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la santé mentale.
Cette conférence témoigne de la volonté des pays de s’inspirer des nombreux exemples existants de bonnes pratiques. Ceux-ci prouvent qu’il est possible de promouvoir la santé mentale et de prévenir ou de traiter efficacement la morbidité mentale.
Relever les défis, trouver des solutions
Mettre en place des systèmes de soins complets et efficaces, promouvoir la santé mentale de la population, faire en sorte que le personnel ait les capacités requises, et donner aux utilisateurs de services de santé mentale et à leur famille les moyens de se prendre en charge. Les Etats devraient adopter un plan d’action, qui soulignerait l’importance fondamentale de la santé mentale pour la qualité de vie.

Message du secrétaire général des Nations Unions

Bien que, dans notre esprit, les maladies restent distinctes et séparées, en réalité, les gens sont souvent victimes de multiples maux en même temps. Ainsi, de nombreuses personnes souffrent à la fois d’une maladie mentale et d’une maladie physique. Cette concomitance est particulièrement tragique pour certains groupes de population tels que les personnes âgées et les pauvres. En effet, les maladies tendent à se multiplier et à empirer avec l’âge ou lorsque l’on vit dans des conditions difficiles. L’explosion mondiale du VIH/sida, la réapparition de maladies qui avaient cessé de tuer, comme la tuberculose, et l’apparition de nouvelles infections ont mis en évidence les liens entre maladies physiques et dépression. On constate chez les malades concernés davantage de complications parce qu’une maladie mentale chez une personne atteinte d’une maladie physique qui met sa vie en danger non seulement accroît le degré de ses souffrances mais la rend, en outre, moins encline à suivre son traitement.
C’est pourquoi, lorsque l’on traite une maladie, il faut examiner la personne globale, dans tout son ensemble. Pour cela, ceux qui dispensent des soins de santé – mentale et physique – doivent conjuguer leurs efforts dans l’exercice de leurs responsabilités et mettre leurs compétences en commun. En cette Journée mondiale de la santé mentale, prenons l’engagement d’adopter une démarche holistique et de soigner en même temps le corps et l’esprit. »

Art-thérapie : la créativité au service des élèves perturbés

PHOdbe90f1c-9ff7-11e4-abd5-02b308816f20-805x453Julie Carballo – le 22/01/2015
Logo-Le-Figaro.fr-santéL’évaluation d’un programme de thérapie par l’art en Angleterre révèle les bienfaits de la création artistique sur les enfants éprouvant des problèmes d’intégration scolaire
L’art-thérapie, ou l’exploitation du potentiel artistique à visée thérapeutique, aiderait les enfants perturbés (troubles de l’apprentissage, de concentration, du comportement, manque de confiance…) à vaincre leurs difficultés, selon une récente étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Oxford et publiée en janvier dans le journal The Arts in Psychotherapy.
L’équipe de scientifiques s’est penchée sur le compte-rendu d’un programme-test baptisé «Art Room»: neuf établissements spécialisés dispersés à travers l’Angleterre qui ont accueilli plus de 10 000 enfants depuis leur inauguration en 2002. Destinées aux élèves de 5 à 16 ans identifiés comme «perturbés et nécessitant un support émotionnel et comportemental» par leurs instituteurs, ces structures procurent aux enfants un environnement créatif et positif à travers lequel ils peuvent «apprendre, s’exprimer et réaliser à travers l’art», explique Melissa Cortina, psychologue et consultante à l’«Art Room» d’Oxford, en Angleterre. «Dessin, peinture, danse, théâtre ou encore musique, toutes les formes d’art sont mobilisées au service des enfants», précise-t-elle.
Des questionnaires ont été remis à 169 élèves intégrés au programme et à leurs professeurs, après dix semaines de séances régulières (une à deux fois par semaine). Les enfants ayant pris part à l’expérience d’art-thérapie «ont progressé dans tous les domaines», estiment les enseignants, qui sont 37 % à noter une réduction des difficultés toutes catégories confondues chez leurs élèves. Près de 41 % ont témoigné d’une diminution des problèmes émotionnels, 15 % ont signalé une baisse des problèmes de comportement et 24 % des instituteurs ont constaté une amélioration du comportement des enfants en société.
…/…

Pour lire l’article, cliquez sur le logo du figaro.fr