Syrie – Les enfants réfugiés prennent les pinceaux pour sortir de la guerre

Logo Courant PositifOuvrir l’horizon des enfants réfugiés syriens affectés par la guerre et ses traumatismes, tel est l’objectif d’AptART. Présente à Zaatari, deuxième plus grand camp de réfugiés au monde, l’ONG propose aux enfants de peindre les murs et tentes de cette cité humanitaire nichée dans la poussière du désert. Des pinceaux pour se reconstruire.

Déracinés en plein désert
Il y a un an, il n’y avait rien. Zaatari a poussé en juillet 2012. Aujourd’hui, le camp de réfugiés syrien situé en Jordanie à 16 km de la frontière abrite quelque 120.000 personnes. Chaque jour, cette ville humanitaire nichée dans les sables du désert accueille son cortège de nouveaux arrivants. La moitié de cette population déracinée a moins de 18 ans.

Loin du fracas des combats d’Alep et de Homs, la vie à Zaatari reste particulièrement âpre. Et l’avenir de ces milliers de familles incertain. Beaucoup d’enfants portent en eux le traumatisme de leur quartier bombardé et de proches décédés. « Les enfants ici n’ont pas grand chose à faire, ils s’ennuient, il n’y a pas assez d’écoles pour eux, et ils se tournent vers la violence en raison de ce qu’ils ont subi en Syrie » commente Samantha Robinson, artiste américaine fondatrice d’AptART.

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Un aperçu en images avec ce reportage signé Jewish News One

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Edith Lecourt – Blog – Le groupe virtuel n’a pas de vacances…

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6 août 2007
Le groupe virtuel n’a pas de vacances ! Il est, via Internet, partout et tout le temps virtuellement présent. Est-ce un avantage ? peut-être, à moins que cela ne prenne une tournure angoissante, persécutive.
(Comment en échapper ? Quitter le groupe incognito ?)
Mais quel groupe ? Quels en sont les membres ? Quelles en sont les limites ?
La représentation que je m’en fais au travers des communications virtuelles a-t-elle ne serait-ce qu’un début d’existence dans le réel, disons plutôt dans la réalité sociale commune ?

Un grand auteur portugais, Fernando Pessoa réalisa toute son oeuvre littéraire sous le couvert, ou par l’intermédiaire de plus d’une cinquantaine d’auteurs différents. La découverte de la malle qui permit de découvrir cette énigme – qui se rapproche de ce que l’on appelle, dans le langage psy., une « personnalité multiple » – fut pour certains de ses lecteurs un véritable choc : c’était donc lui, toujours lui, autant de fois lui, à l’origine de tous ces textes. Un grand groupe. La malle, dans ce cas, pouvait contenir l’ensemble, regrouper les écrits, voire en cacher l’origine réelle aux yeux des curieux.

Ce que ne fait pas l’ordinateur. Certes, je l’ouvre, le ferme, y retrouve mes complices du virtuel mais, entre-temps, cet univers ne fait que grandir de façon exponentielle. Les textes, les personnages « continuent leurs vies ». La maîtrise est ici impossible.
Fernando Pessoa se retrouverait-il dans la pratique des avatars ?

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