Appel du 18 juin 2016 aux art-thérapeutes de France !

Logo-BlogaratAppel du 18 juin 2016 aux art-thérapeutes de France !
samedi 18 juin 2016
Je demande solennellement aux art-thérapeutes de France de cesser leurs querelles et de se regrouper toutes tendances confondues pour construire tous ensemble, et de faire enfin reconnaître le métier d’art-thérapeute en France !
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Reconnaissance du métier

Depuis des années, j’entends parler de la reconnaissance du métier d’art-thérapeute, c’est un peu comme l’Arlésienne : on en parle mais on ne la voit jamais !
Ce métier, cette profession en devenir est une illusion, puisque le plus souvent les formations proposées le sont pour des professionnels de la santé et de l’éducation. C’est une spécialisation mais pas encore un métier !
Comment fédérer une spécialisation qui n’est pas un métier et encore moins une profession ?
La conséquence de cette situation douloureuse, pour beaucoup d’entre vous, m’amène à constater une réalité de terrain. Les art-thérapeutes sont auto-entrepreneurs ou associatifs  car les portes de l’Hôpital leurs sont fermées.
Le métier d’art-thérapeute n’est pas référencé au « Répertoire des métiers de la Fonction Publique Hospitalière ».
Il n’est pas reconnu  non plus en tant que profession libérale dite réglementée mais seulement reconnu comme profession libérale non réglementée au même titre que voyante, cartomancienne, astrologue ou détective ?

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Le leitmotiv que je martèle depuis des années est le suivant :

« Un diplôme, un métier, une profession ! »
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Béziers : « L’Arat, pour l’amour de l’art et la passion de la thérapie » – 29 janvier 2016

Logo-Midi-Libre13 janvier 2016
EMMANUELLE BOILLOT

L’association de recherche en art et thérapie (Arat) a été créée par Jean-Louis Aguilar, art-thérapeute travaillant depuis 30 ans dans le service psychiatrie de l’Hôpital de Béziers.

Logo-BlogaratJean-Louis Aguilar, art-thérapeute qui travaille depuis 34 ans, dont 30 en psychiatrie, à l’hôpital de Béziers, a créé l’Association de recherche en art et thérapie (Arat) en mai 2010. Elle regroupe aujourd’hui 150 personnes au niveau national, et même international grâce aux réseaux sociaux, qui s’interrogent sur les questions de l’art, et en particulier sur son utilisation au service du soin, dans une ouverture au monde sans exclusion. Des adhérents qui dépassent largement l’art-thérapie au sens strict du terme – « sinon, c’est un microcosme qui tourne en rond » – et qui exercent comme psychiatre, psychologue, infirmier, éducateur, comédien, artiste, écrivain…

« La création, c’est revenir à l’origine du monde »

Les thèmes de recherches sont orientés vers les médiations artistiques, thérapeutiques et culturelles. « Il y a un phénomène d’acculturation des malades mentaux. Il faut les inclure dans la société. J’ai souvent accompagné des groupes dans des musées, des rencontres avec des artistes. Le patient se sent comme un citoyen ordinaire, qui profite de ce que la société peut lui apporter. La créativité donne la sensation d’exister, ce qui est essentiel en psychiatrie. On ne peut pas traiter la maladie mentale ou la dépression sans donner au patient les moyens de donner un sens à sa vie. »
L’association fonctionne par groupe interne de recherche pour un travail et des échanges sur un thème défini. Une fois par an, est organisé un comité scientifique de recherche associative.
Parallèlement, l’Arat organise, en partenariat avec le centre hospitalier de Béziers, des rencontres qui alternent entre colloque et conférence. Cette année (lire le programme), elles traiteront d’art et folie.
« Nous allons étudier l’œuvre et la vie des artistes Hildegarde von Bingen, Casanova, Gérad Garouste et Niki de Saint-Phalle. Tous n’ont pas forcément une maladie mentale, mais nous allons voir comment, à travers leur travail de création, ils ont pu survivre au traumatisme qu’ils ont vécu. Niki de Saint-Phalle a été victime d’un inceste. Elle est entrée en création comme on entre en religion. »
Jean-Louis Aguilar poursuit : « La création, c’est revenir à l’origine du monde, et pour moi, pour les malades, c’est transcender l’horreur, la souffrance. Dans les prisons, dans les camps de concentration, de rétention, des femmes et des hommes continuent à créer pour rester vivants. Aujourd’hui, l’art est un produit marchand dans notre société libérale. Par la créativité, les gens peuvent donner un sens à leur vie. » Pour lui, l’Arat n’a d’autre ambition que le partage et la rencontre « pour l’amour de l’art et la passion de la thérapie », comme lui a dit un jour une patiente.

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Les 8es rencontres de l’Arat ont lieu le 29 janvier, à Perréal

Le vendredi 29 janvier, se déroulent les 8es rencontres de l’Arat. Au programme :
une conférence sur “Art et folie” à l’Espace Perréal. L’accueil et les inscriptions auront lieu à
8 h 30. Après les discours d’ouverture de Marie-Agnès Ulrich, directrice du centre hospitalier de Béziers, du Dr Nicolas Geissmann, chef du pôle psychiatrie, et de Jean-Louis Aguilar, président de l’Arat, Corinne Calvet-Curbaille, psychanalyste et psychologue clinicienne, parlera de : “Hildegarde von Bingen : nouage du féminin ? Une femme en création ?”.
11 h, le Dr Annie Boyer, psychiatre, licenciée en histoire de l’art et titulaire d’une maîtrise d’histoire, présentera “Casanova, de la séduction à la perversion”.
Après la pause déjeuner,
14 h, les rencontres reprendront avec le Dr Pierre Boquel, médecin psychosomaticien, directeur du centre de psychosomatique relationnelle de Montpellier pour : “Gérard Garouste, la diagonale du fou”.
15 h 30, Michel Briat, peintre, art-thérapeute, psychologue clinicien, se penchera sur : “Niki de Saint-Phalle : le grand rétablissement”.
La journée se terminera par un apéritif au café Le Cristal, sur les Allées, et une soirée au restaurant Le Patio, rue Française, à réserver lors de l’inscription. Participation aux frais d’organisation : 50 € (adhésion à l’Arat incluse) et 25 € pour les hospitaliers du centre de Béziers ; repas au restaurant à 25 €.

Inscriptions et renseignements auprès de Jean-Louis Aguilar au 06 83 59 51 10 ou sur asso.arat@gmail.com