La majorité des troubles psychiatriques sont liés aux conditions de vie dans le pays d’accueil



La majorité des troubles psychiatriques sont liés aux conditions de vie dans le pays d’accueil
8 juin 2019
Andrea Tortelli, psychiatre et chercheuse, constate depuis des années l’augmentation du nombre de migrants pris en charge pour des pathologies graves. La dégradation de leur santé commence pour certains par les violences subies avant l’exil et sur le trajet de plus en plus dangereux, mais le principal facteur de risque serait la précarité sociale qu’ils rencontrent en arrivant. 20% des migrants vivent dans une situation socio-administrative instable (SDF, sans-papiers). Dans ce contexte de précarité sociale, le risque de souffrir de dépression est trois fois plus élevé que pour les non-migrants. Pour diminuer le risque de troubles psychiatriques dans cette population, il n’y a pas d’autre solution que d’agir sur les facteurs environnementaux, notamment sur un meilleur accès aux droits fondamentaux.

Andrea Tortelli, psychiatre au Pôle GHU Psychiatrie Précarité Paris et chercheuse à l’INSERM
Cet entretien fait partie du numéro 8 de De facto, la revue de l’Institut Convergences Migrations

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