2016-2017 – Stage de création de poupées-marionnettes

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Sylvie BASTÉ, plasticienne et art thérapeute

Propose un

Stage de création de poupées-marionnettes

36 heures : 9 x 4 heures : coût : 500 €

8 octobre 2016
15 novembre 2016
10 décembre 2016
14 janvier 2017
11 février 2017
11 mars 2017
8 avril 2017
13 mai 2017
10 juin 2017

de 14 h 15  à 18 h 15

les dates sont indicatives et peuvent se modifier avec l’accord du groupe

20 heures d’initiation : 4 x 5 heures : coût : 250 €

samedi 28 août 2016
samedi 10 septembre 2016

de 14 h 15 à 19 h15

jeudi 1er septembre 2016
jeudi 8 septembre2016

de 10h à 15 h

les dates sont indicatives et peuvent se modifier avec l’accord du groupe

Ces stages se déroulent au sein de son atelier à Saint Maurice
(métro Charenton école : ligne 8)

Les marionnettes envahissent les scènes contemporaines de la création aussi bien les arts de la scène (Philippe Genty, Tim Burton, la compagne Turak, Royal de Luxe… nombreux festivals se créent autour de la marionnette et du théâtre d’objets : festival de l’insolite à Paris, festival de Charleville Mézière…), que les arts plastiques (Annette Messager…), ses formes artistiques et sociales sont devenues multiples. Leur présence, leur utilisation dans les arts mais aussi dans les champs sociaux, thérapeutiques… nous montrent leur pouvoir symbolique, leurs qualités scéniques, leurs forces créatrices mêlées d’illusion et de réalité qui nous renvoient à notre intimité sensorielle, relationnelle, émotionnelle, enfin notre identité d’être humain. Elles nous incitent à réfléchir sur nous-mêmes, sur notre construction corporelle et identitaire, à rencontrer notre humanité mais aussi notre étrangeté, notre propre créativité.

Je vous propose de vous initier à différentes techniques de création de marionnettes et d’inventer peut-être votre propre technique à l’aide de divers matériaux pour créer un corps expressif dans sa forme puis dans sa mobilité, sa coordination. Vous aurez aussi l’occasion de jouer et de penser créer des moments de jeu, des espaces scéniques pour votre ou vos marionnettes.

Travailler la marionnette permet de se confronter à différentes techniques artistiques : modelage, peinture, couture, menuiserie… ce qui sollicite la recherche de liens, d’articulation et de coordination de matériaux divers (grillage, bois, polystyrène, plâtre, tissus…), et n’oublions pas  l’équilibre, la mobilité, ce qui suscite des sensations, des émotions diverses permettant de faire émerger des formes expressives, des personnages et des histoires.

Comme toute œuvre, la marionnette participe et entraîne une création du monde, la création d’une histoire qui commence par celui de notre corps

Ces stages s’adressent à toutes personnes qui désirent s’initier et « jouer » avec la marionnette

Pour plus amples renseignements et pour vous inscrire à ce stage qui ne comporte que 5 places, veuillez me contacter

Sylvie BASTE, Plasticienne et art thérapeute
22 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
Saint Maurice 94410
métro Charenton école (ligne 8)

tel : 01 45 21 13 51 / 06 76 56 53 76
Email : sylvie.baste@orange.fr

Pour acquérir les marionnettes de Sylvie Basté, cliquez sur le logo de la Galerie de l’épervier

Pourquoi les marionnettes nous fascinent par Christilla Pellé Douel

Pourquoi-les-marionnettes-nous-fascinent_imagePanoramique500_220Psychologies.com – Décembre 2011
Guignol, Polichinelle… Vous pensiez que les marionnettes étaient réservées aux plus jeunes ? Vous avez tout faux. Aujourd’hui, elles se déclinent sur le mode adulte, et les spectacles font salles combles. Sans doute parce que pantins et figurines parlent à notre âme d’enfant, mais aussi à notre inconscient.
Dans la salle, des gradins disposés en demi-cercle, comme dans un cirque. Sur la piste, des haubans, des balluchons blancs, suspendus comme autant de voiles prêtes à se déployer. L’un s’ouvre et s’épanouit en un pantin couronné. Brice Berthoud glisse ses bras dans les manches de la marionnette, et la magie commence. Durant deux heures, seul en scène, avec quatre compères en coulisses, il fait vivre la tragédie d’OEdipe par la grâce des figurines. Le spectacle est magnifique, mais le plus étonnant n’est pas là. C’est dans la salle qu’il faut regarder : cent visages immobiles tournés vers la scène, fixés dans l’intense contemplation de trois bouts de tissu mal ficelés. Et le phénomène se répète à chaque spectacle du Festival des marionnettes de Charleville-Mézières ou de Reims, lors de chacune des prestations des presque huit cents compagnies françaises et des innombrables marionnettistes étrangers. Pas un souffle, pas un bruit dans la salle. La concentration du public, la force de ses réactions surprennent. L’enchantement est là.
…/…
Yaël Rasooly, 28 ans, israélienne, marionnettiste « Les marionnettes sont une extension de moi-même »
« Je suis venue aux marionnettes parce que aucun autre art ne m’offrait autant de possibilités. Plus je réfléchis à la manière dont ce type de spectacle fonctionne sur le public, moins je comprends. Les marionnettes, les objets, les papiers découpés avec lesquels je travaille sont une extension de moi-même. Je suis et ne suis pas les personnages, ils vivent par moi, mais à l’extérieur de moi. Ce que je projette sur mes papiers découpés rencontre ce que les spectateurs y projettent. J’ai fait du chant lyrique, du théâtre, des arts plastiques, tout cela me sert aujourd’hui. C’est incroyablement riche et varié, et cela me donne un immense sentiment de liberté. L’art de la marionnette, c’est l’art de l’intermédiaire : les objets sont un moyen de dire des choses très intimes, sans vraiment se dévoiler. Dans mon premier spectacle, je mets en scène une histoire d’abus sexuel, avec une poupée, le manche d’un violoncelle et une valise. Je dis plus avec ces trois choses qu’avec des mots. Les marionnettes permettent de se relier à un univers proche de l’archaïsme, de l’inconscient. Manipuler, pour moi, est un exutoire, une thérapie. D’ailleurs, il existe des thérapies par la marionnette, ce n’est pas par hasard ! »

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