Festival mondial des théâtres de marionnettes – Charleroi 20-29 septembre 2013

Nous souhaitons offrir un accueil « acceptable » (lisibilité et bonnes conditions aux compagnies qui vont se produire dans les rues, places et cours de Charleville-Mézières) et, en même temps diversifier les propositions dans la ville. C’est pourquoi nous ne retenons qu’une cinquantaine de candidatures de spectacles dans lesquels la marionnette trouve une place certaine voire centrale.

Logo festival marionnettes Charleroi

Pendant les dix jours du festival, on observe un vrai foisonnement dans les rues, ce qui nous amène à être vigilants sur la cohabitation des spectacles. C’est pourquoi nous vous demanderons d’évaluer au mieux votre couverture sonore pour éviter les nuisances.

Comme en 2011, nous poursuivons notre souhait de proposer des nouveaux lieux de spectacles et notamment des parcours découvertes de la ville avec un temps fort dans le quartier de Mohon permettant de désengorger l’hyper centre-ville.

Nous vous rappelons d’une part, qu’en tant que participant à la programmation Off Rue vous jouerez gracieusement mais, que vous avez la possibilité de « passer le chapeau ». D’autre part, nous vous informons qu’à ce jour, nous ne sommes malheureusement pas en mesure de prendre en charge votre hébergement. Les droits d’auteurs sont à la charge des compagnies.

L’engagement du festival prend la forme d’une mise à disposition d’un emplacement dans l’espace public et de la communication par le biais de la publication d’un programme, sur le site internet et sur l’application (iPhone & Androïd) du Festival.

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L’atelier Théâtre de marionnettes en maison d’Arrêt par Marie-Hélène Markovic

Logo @xe libreLe bâtiment date de 1852. Nous sommes à la Maison d’Arrêt de Paris – La Santé. Avec ses 1200 détenus, c’est une prison à « taille humaine », comme on dit. C’est aussi le lieu de travail de Marie-Christine MARKOVIC. Rattachée au Service médico-psychologique régional (SMPR) de la Santé sous la direction du Dr Odile Dormoy de l’hôpital Sainte Anne, elle anime l’atelier d’expression Théâtre des Marionnettes.
L’atelier Théâtre des Marionnettes est un espace de création et de liberté dans cet univers clos qu’est la prison. Un espace de liberté et de réflexion aussi, qui par sa force symbolique « fait tomber les murs ».

Aujourd’hui, le 1er février 2002, on joue « Les Mystères de Paris » d’Eugène Sue.

C’est la deuxième et l’avant-dernière représentation. Beaucoup d’animation, d’émotion et de travail derrière la scène ; invités et détenus se croisent dans la petite salle ; un pot nous attend après le spectacle. Une rencontre unique dans « le temps suspendu » de la représentation.

Pourriez-vous nous présenter brièvement votre démarche ?
Depuis 1996, j’anime un atelier  » théâtre et marionnettes « , fabrication et jeu, au S.M.P.R. de la Maison d’Arrêt de la Santé. J’ai organisé mon travail selon deux axes qui correspondent à mon parcours et à ma double formation, de marionnettiste et de thérapeute : l’un – centré sur le travail individuel de création d’une marionnette, l’autre – organisé autour de la création de spectacles de marionnettes et de la notion de travail collectif, donnant lieu à des représentations dans le cadre de la prison pour un public de détenus et d’invités extérieurs.

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