Le Jeu des Trois Figures en classes maternelles par Serge Tisseron

TACover-46-TroisFigures_web-2Tous les spécialistes de la petite enfance s’accordent sur un point : le bébé a besoin de temps pour jouer, ou plus précisément pour apprendre à jouer. Car si l’enfant est naturellement porté au jeu, cette capacité a besoin, comme beaucoup d’autres, d’être exploitée au bon moment pour se mettre en place correctement. Il y a un temps pour apprendre à parler, un temps pour apprendre à marcher et un temps pour apprendre à jouer, et ce temps doit engager tous les sens. A défaut, les capacités d’invention, de création, d’humour et d’imagination en sont durablement réduites.
Hélas, les enfants sont aujourd’hui de plus en plus privés de ce moment formateur. Dès l’âge de deux ans, on les partage entre les apprentissages scolaires d’un côté et la télévision de l’autre. Or la télévision n’est pas un jeu, mais un spectacle. Et les effets de la consommation télévisuelle du jeune enfant a des conséquences problématiques bien au-delà de trois ans !

Malheureusement, les pouvoirs publics ne s’inquiètent que de ceux qui ont tendance à s’enkyster dans un profil agressif. Ils parlent même de mettre en place des programmes de « dépistage précoce », d’injonction thérapeutique, voire de chimiothérapie à leurs encontre. Mais les enfants qui s’identifient exclusivement aux victimes ne sont pas moins préoccupants que ceux qui s’identifient précocement aux agresseurs! Il faut permettre aux uns et aux autres d’évoluer sans stigmatiser personne. D’autant plus qu’à cet âge, tout est flottant et peut changer rapidement, et d’autant plus vite qu’on accompagne l’enfant sur ce chemin.
C’est pourquoi il est urgent de mettre en place des activités qui permettent aux enfants qui se sont précocement fixés dans une identification exclusive de s’en dégager. Or il existe une activité dont l’efficacité a été démontrée dans ce domaine, c’est le « jeu des trois figures » . Pratiqué chaque semaine par les enseignants des Maternelles, il permet aux enfants de prendre du recul par rapport à l’impact des images sur eux, réduit les violences scolaires et en développe la tendance à faire appel à l’adulte pour résoudre les conflits.

Ce livre est le support d’une formation pour animer le jeu des « trois figures » dans votre classe. Il est disponible sur demande.

Pour le téléchargé, cliquez sur la couverture du livre

9-10 novembre 2013 – Le conte qui fleurit – Atelier d’Art -Thérapie

Logo EL@HEHAnimé par Ursula Mainardi
Les contes sont des outils de connaissance de soin et transformation. Le groupe crée un espace d’échange de relations et création pour acceuillir et développer une ou plusieurs histoires… à la découverte des racines personnelles et communes, des “grains” que chacun emporte en soi-même qui, bien accompagnées, peuvent fleurir.

Le travail à partir des contes :
Avec le corps : détente, mouvements conscients, expression et contact dans l’espace ;
Avec la voix : souffle, émission vocale, improvisation et chants traditionnels ;
Avec des jeux de groupe : confiance, contact, conduire et suivre, créer ;
Avec la musique : écoute et mouvements expressifs, découverte de simples instrument musicaux ;
Avec l’imagination : auto-représentation, les lieux des contes ;
Avec divers matériaux : argile, fils et perles, coquillages et cailloux, tissus, objets recyclés.

Ursula Mainardi
Art-thérapeute, conteuse, animatrice d’ateliers pour adultes et enfants, formatrice, je travaille depuis 15 ans à travers le conte et le théâtre, l’expression corporelle, l’activité manuelle (argile, éléments naturels, matériaux de récuperation), la musique et le chant traditionnel, en proposant des atéliers, des séances d’art-thérapie, des stages intensifs et résidentiels, des projets de formation continue, des contes animés.

Informations :
groupe de maximum 9 personnes ;
aucune expérience demandée ;
Prix pour les deux jours : 50 euros

Contact :
e mail arteloheh@yahoo.it
site : www.eloheh.blogspot.fr