19 janvier 2019 – Halle Saint-Pierre – Violences réelles, violences symboliques

« Violence dans et de l’Éducation Nationale »

par Hervé Benoit – Docteur en Sciences de l’Éducation, INSHEA

Samedi 19 janvier 2019

de 14h30 à 16h30

Halle Saint Pierre – à l’auditorium
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Entrée 14 € (7 € pour les élèves INECAT carte d’adhérent de l’année)


Séminaire mensuel 2019 à la Halle Saint-Pierre, sous la direction de Jean-Pierre Klein.

Violences réelles, violences symboliques

La violence paralyse le corps de l’être violenté, elle l’empêche de penser, elle s’inscrit en deçà des mots, en deçà de toute remémoration, dans une temporalité figée. C’est l’effondrement, le deuil impossible, la fixation de la personne dans le statut de victime, voire de coupable de la violence subie. Ou bien c’est la fixation de la personne migrante, handicapée, SDF, etc., dans la violence d’une stigmatisation.
Le monde actuel n’est presque totalement que violence. Cependant, on note partout un début de prise de conscience, de dénonciation, de mobilisation. Assistons-nous au début d’une ère d’alternative violente à la violence ? Mais d’abord comprenons ce qu’est la violence, mesurons en quoi elle n’est perçue que dans sa dimension de destruction, et comment elle peut devenir une force, une énergie. L’art, la sociologie, la philosophie, la psychanalyse, la pensée humaniste, les sciences de l’éducation, la médiation artistique, l’art-thérapie peuvent-ils non seulement analyser la violence agit et subie mais aussi donner des pistes de son dépassement, voire de sa transfiguration symbolique ? Qu’en est-il de la violence source de création, d’accomplissement, de dynamisme vital ? À quoi la violence comme qualité –et non comme passage à l’acte- peut-il donner accès ?

17 mars 2018 – Séminaire, Halle Saint-Pierre – Stéphane Charpier neurologue

INECAT – Art et Thérapie/Institut National d’Expression, de Création, d’Art et Thérapie

(Revue, et établissement d’enseignement supérieur de médiation artistique  et d’art-thérapie)

Séminaire mensuel à la Halle Saint-Pierre

2, rue Ronsard, 75018 Paris
Sous la direction de Jean-Pierre Klein
9ème année

Le temps retrouvé de l’art

Le temps est un enfant qui joue aux dés Héraclite (Fragment n°52)
La politique de l’économie de marché s’étend maintenant à la sphère de l’art désormais soumise  à une incitation permanente à consommer et à ne plus penser. Ainsi s’abolit le temps personnel de l’émotion artistique et de la possibilité pour chacun de devenir, d’advenir, soi-même comme créateur.
L’art, la thérapie, l’art-thérapie, la géronto-psychiatrie, la philosophie, les neurosciences, les psychanalyses, les technologies numériques, l’esthétique peuvent-elles offrir des terrains à des reconquêtes ?
Il urge cependant pour tous de parvenir à un champ personnel de symbolisation qui soit propre à chacun et, du coup, toucher ses semblables. Nous avons choisi cette année d’aborder les dimensions temporelles de l’appropriation subjective de la fabrication des images et imageries de nos mystères.
Les intervenants nous feront partager leurs réflexions engagées comme porteuses d’un sauvetage espéré du chaos trop ordonné d’un monde qui court vers son suicide.

Être ou ne pas être ? Être et ne pas être comme le veut le temps

René Char

Chaque 3ème samedi par mois
de janvier à mai 2018
de 14H30 à 16H30
et le 16 juin de 10H30 à 18H

Le 17 mars 2018

Stéphane Charpier

Il s’agit d’un voyage dans le temps des neurones et en particulier dans celui qui précède le temps de notre conscience et de nos choix. Il faudra admettre que le « cerveau n’en fait qu’à sa tête » et que les limites du libre arbitre doivent être maintenant déplacées…


Chef d’équipe à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM)
Stéphane Charpier est professeur de neurosciences à l’Université Pierre et Marie Curie-Paris 6 et dirige une équipe de recherche fondamentale et clinique à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM). Ses travaux portent sur les mécanismes et le contrôle des oscillations électriques cérébraux associées aux états neurologiques normaux et pathologiques. Son équipe a notamment découvert les neurones déclencheurs des crises d’absence et démontré l’existence d’une mémoire « endogène » dans les neurones du cortex. Elle a mis récemment au point les enregistrements de neurones unitaires chez les patients atteints d’épilepsie.

L’équipe de Stéphane Charpier à l’ICM travaille sur l’épilepsie et sur les comas profonds. Stéphane Charpier et son équipe présentent dans cette vidéo leurs différents axes de recherche, et leur méthodes d’expérimentation.


Programme détaillé de l’année : klein.jpkev@gmail.com
entrée 10 €  (5 € pour les élèves INECAT carte d’adhérent de l’année)
communication@hallesaintpierre.org
Tel : 01 42 58 72 89
INECAT/Art et Thérapie, 27, rue Boyer, 75020 Paris, www.inecat.org