Afirem – Association française d’information et de recherche sur l’enfance maltraitée

Logo-AFIREML’A.F.I.R.E.M. regroupe des professionnels impliqués dans la protection de l’enfance.

L’association a pour objet d’améliorer l’efficacité des professionnels de l’enfance au service de la prévention, du dépistage et du traitement des enfants et adolescents en danger (maltraités et en risque) et de leurs familles, et de favoriser le développement d’une prise en charge bientraitante (au sens de bienveillance et bienfaisance) au moyen :

– de la diffusion de la connaissance : colloques, séminaires, journées d’études, publications,
– de la mise en place d’instances d’échanges interprofessionnels, interinstitutionnels et interdisciplinaires, au plan national ou international,
– de la mise en œuvre d’actions de formation,
– du développement et la participation à des études et recherches en sciences humaines,
– de la contribution à l’élaboration des politiques publiques (sensibilisation des instances, réponse aux sollicitations des collectivités territoriales, des médias).

La réflexion de l’AFIREM s’inscrit dans une démarche éthique fondée sur le respect :

– des droits et de l’intérêt de l’enfant au sens de la Convention Internationale des droits de l’Enfant (CIDE),
– de leurs familles,
– des professionnels.
L’AFIREM n’est pas une structure d’intervention directe auprès des enfants maltraités et de leurs familles. L’association peut réaliser toute action ayant un lien direct ou indirect avec son objet social tel que défini dans le présent article.

L’A.F.I.R.E.M. a été créée en 1979 sous l’impulsion d’un pédiatre, Pierre STRAUS, dans un contexte de déni de la maltraitance à enfants de la part des professionnels concernés, et en l’absence de travail en pluridisciplinarité.

Hubert Van Gijseghem – L’enfant mis à nu – L’allégation d’abus sexuel : La recherche de la vérité

Logo-érudit.orgFruit de la collaboration de six auteurs, quatre psychologues et deux avocats, cet ouvrage se consacre à l’épineuse question de la crédibilité de l’allégation et du témoignage de l’enfant dans des causes d’abus sexuel.

L’ouvrage se divise en quatre parties. Dans la première, Hubert Van

Gijseghem aborde les problèmes liés à la crédibilité de la déclaration de l’enfant.

Il trace, à partir de son expérience clinique et de la recherche empirique, les principaux facteurs affectifs et cognitifs pouvant affecter la qualité du témoignage de l’enfant. Ainsi, la clarté, la cohérence et la consistance du témoignage de l’enfant sont réexaminées à la lumière de considérations concrètes inhérentes au stress et à la confusion engendrés par la situation judiciaire. Egalement sont abordés des facteurs d’ordre affectif tels que la certitude de ne pas être cru, la confusion engendrée par l’inégalité de statut dans la position de victime-accusatrice, la difficulté d’accuser un être cher, le besoin d’oublier et de faire abstraction de la blessure corporelle. Les facteurs d’ordre cognitif considérés traitent de la diminution du souvenir, de la suggestibilité, de la notion de temps chez l’enfant, et de la «mémoire de scénario». La considération de ces facteurs est essentielle pour s’assurer de la qualité du témoignage de l’enfant et, par conséquent, pour la confiance qui s’en dégagera.