Film – Les insoumises

« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », annonce l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.

Mais selon que l’on est un homme ou une femme, la liberté, l’égalité, la dignité et les droits ne sont pas les mêmes. Cette réalité, elle aussi, est universelle. Que ce soit dans les sociétés les plus traditionnelles ou dans les plus modernes, dans les peuplades reculées ou dans les conseils d’administration des multinationales, les femmes sont placées en situation d’infériorité.

En un mot, la moitié de l’humanité vit dans la soumission et l’oppression. Souvent, c’est au nom de la tradition que les femmes sont soumises, cachées, mutilées, échangées, privées de leurs droits ou violentées. Derrière le paravent des coutumes et des habitudes, la « tradition » sert d’alibi pour maintenir une domination et écarter les femmes du pouvoir. Pour y résister, certaines ont décidé de se lever et de protester. Quels sont leurs combats ? Comment s’y prennent-elles ? Quelles résistances rencontrent-elles ? Ce film propose de répondre à ces questions en s’attachant au combat de cinq femmes extraordinaires à travers le monde, cinq « insoumises » – Ranjana Kumari en Inde, Kadidia Sidibé au Mali, Nebahat Akkoç en Turquie, Siriporn Skrobanek et Khun Nee en Thaïlande -, et d’associations comme L’Escale, en France.

Au cours de plusieurs voyages, nous les accompagnons sur le terrain au sein de leurs associations, auprès des femmes pour lesquelles elles se battent et qui, à leur tour, se lèvent, s’organisent et se battent contre les oppressions qu’elles subissent. Rien n’est inéluctable. Là où les combats sont menés, les injustices reculent. La lutte de ces femmes remarquables constitue l’essence de ce film.

Alors, soyons insoumis à notre tour. Nous ne sommes pas naïfs : faire un film ne changera pas le monde, mais il nous invite tous à changer de regard, à interroger la place que les sociétés, des plus traditionnelles aux plus modernes, laissent aux femmes. Car si les violences perdurent c’est que les sociétés le permettent.

Éric Guéret
Réalisateur

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