Confessions, mon père – Critique théatrale de l’ouvrage de l’historien Georges Vigarello sur le viol

Georges Vigarello : « Une nouveauté, en revanche, importante, est que les victimes de l’inceste ou de la pédophilie parlent publiquement, transformant leurs témoignages en objets de livres ou de débats, longues confessions inaugurées en France par le texte d’Eva Thomas en 1986 » (Dans son livre Histoire du viol du XVIe au XXe siècle, paru en 1998 aux éditions du Seuil, p 272).
(« confessions » : souligné par moi).

0) Premier personnage : la voix off.

1) Camper le décor : c’est assez sombre, c’est petit.
Il y a une sorte de siège en bois dedans, et puis une cloison toute en sculpture sur bois, ajourées.

La cloison sépare lui de elle.

Elle, protestant auprès de l’auteure de ces lignes : « ah, non, pas là ! C’est hors de question ! Je ne parlerai pas dans ce lieu ! »
Comment ça ? Un refus de jeu ?
Han, pas bien …

2) Catch impro, n°1 :

Voix off : « mais c’est juste du bruit, cessez de troubler le jury ».
Ah, pardon, il a pas compris.
Ici, c’est moi qui décide de la déco : voilàààà, un merveilleux bouton sur la machine, avec marqué « volume » dessus. Je tourne le bouton jusqu’à ce qu’il s’affiche « zéro ».
Et la voix off est off.
Catch impro : un – zéro.

Donc maintenant que le mic’ est libre, revenons au lieu précédent : nous avions dit, c’est assez sombre, c’est petit.

La cloison sépare lui de elle.

« Mon père ?
– Oui ma fille ». Ah, ce bon vieux confessionnal.
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