AREVI – Association d’action/recherche et échange entre les victimes d’inceste

Logo AREVI 150dpiLes activités d’AREVI s’adressent aux personnes de plus de dix-huit ans ayant été victimes d’abus sexuel intra-familial. Elles se limitent aux personnes victimes qui n’ont pas reconduit d’abus.
Pour que les victimes d’inceste trouvent la force de sortir d’un isolement qui a parfois duré des dizaines d’années, il faut qu’elles trouvent autour d’elles des conditions d’écoute bienveillante. C’est dans ce but que par extension, certaines activités d’AREVI s’adressent aussi à leurs proches.
Enfin, pour que les victimes d’inceste soient accompagnées et aidées efficacement par les psychothérapeutes, les travailleurs sociaux et les travailleurs des secteurs de la justice, certaines des activités sont également ouvertes aux praticiens de ces domaines, aux étudiants, et aux chercheurs.

Notre champ d’intervention

Notre action, à AREVI, consiste à nous entraider entre victimes, en favorisant les échanges au moyen de différents supports (groupes de parole, ateliers thématiques, forums internet, etc.). Nos familles, et plus largement, la société, nous ont imposé le silence sur nos histoires d’inceste ; pour aller mieux, nous devons sortir de cette situation d’isolement et rompre ce silence nocif.

Dans ce but, parler, et nous écouter mutuellement entre victimes, sur ce que nous avons vécu et sur ce que nous vivons, est réparateur. D’une part, car nous comprenons mieux certains de nos comportements en écoutant témoigner d’autres personnes. D’autre part, parce que se sachant écouté par d’autres victimes, on ne craint pas de choquer avec nos histoires, on ne craint pas d’être jugé, ni d’exprimer nos difficultés.

Si certains types d’échanges, tels ceux des groupes de parole, ont vocation à rester confidentiels, et donc au seul bénéfice des participants, il nous paraît que d’autres échanges peuvent aller au bénéfice d’un plus grand nombre. C’est le sens de l’Action/Recherche, où l’originalité des connaissances que nous produisons sur l’inceste, en mettant en regard nos expériences de vie, constitue un savoir utile à diffuser. Utile pour nous, pour d’autres victimes, mais aussi pour toutes les personnes concernées, au titre de l’exercice de leur profession. Les connaissances que nous produisons sur l’inceste ne se substituent pas à celles que produisent les psychiatres, les éducateurs, ou les avocats, magistrats et juge d’instruction ; elles offrent un autre éclairage sur la question, inédit, que les professionnels, indépendamment de leur talent, de leur compétence et de leurs efforts, ne peuvent pas fournir.

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