Le tabou des jeunes aidants, ces enfants au chevet de leurs proches

Super équipe. Charmant jeune père à mobilité réduite donnant à son adorable petite fille un high five tout en profitant des week-ends en plein air.

Par Agnès Leclair
11/08/2019
Près de 500.000 personnes âgées de 8 ans à 25 ans assistent un parent ou un frère malade ou handicapé. Un phénomène méconnu qui pourrait prendre de l’ampleur.
Ils ont l’âge d’être sur les bancs de l’école, de faire leurs premiers « cinés » entre amis ou de s’inscrire à la fac, mais la douce insouciance de la jeunesse s’est envolée depuis longtemps. Adolescent au chevet d’un parent malade, enfant qui s’occupe d’un frère ou d’une sœur handicapé, jeune fille en charge de toute la maisonnée… Les jeunes aidants assument des responsabilités d’adultes mais ne sont pas assez âgés pour que leur rôle soit reconnu. Ignorés des pouvoirs publics, ils sont encore des «invisibles» en France.

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BD – La victime doit-elle être reconnue par la justice pour se reconstruire ?

LA VICTIME DOIT-ELLE ÊTRE RECONNUE PAR LA JUSTICE POUR SE RECONSTRUIRE ?
Très intéressent comme article, Merci à la personne de l’avoir posté. De ne pas oublier cette situation, ça montre que ça bouge.
Là je me suis demandée : la justice m’a t’elle reconnue en me remettant chez mon géniteur, ma génitrice quand on m’a laissée dans un état critique ?
M’a t’elle reconnue dans mon changement de nom de famille ?
M’a t’elle reconnue quand il ne fallait pas me mettre avec mon géniteur car celui-ci avait perdu ses droits paternels pour ses premiers enfants et pour les enfants à venir ? Donc pour moi, ceci a été écrit sur un papier signé par le juge du tribunal signé et daté. Alors qu’on m’y a remise ?
J’ai été retirée de chez mes géniteurs, mon père a été mis en psychiatrie, plusieurs fois consécutives, en prison, plusieurs fois de suite. Il a fini par se pendre en psychiatrie.
Mais il n’a pas été jugé pour ce qu’il a fait pour cette petite fille le soir de son arrestation ; Non.
La justice m’a t’elle reconnue comme victime ?  Pour moi je n’en sais rien.
La justice a t’elle reconnu ce que m’ont fait subir les mères nourricières…
La Dass de Bourges me dit d’oublier. Comment je peux oublier ? les flashes, les cauchemars, les souvenirs, les dissociations sont là tous les jours, et les problèmes de mémoires, les odeurs, les voix etc.
Voilà pourquoi je remercie Emmanuelle et son blog car sans tout cela je ne pourrais pas me reconstruire.
Alors oui c’est important que la victime puisse être reconnue par la justice. Car en ce qui me concerne je me pose des questions.

LA VICTIME DOIT ELLE ETRE RECONNUE PAR LA JUSTICE POUR SE RECONSTRUIRE ?