BD – La méthode TRE, (Tension and Trauma Releasing Excices)

Mon psychiatre, m’a fait part de cet exercice. J’aimerais  le partage avec vous, si cela peut aider 🙂
La méthode TRE, (Tension and Trauma Releasing Exercices), de David Berceli :
Pour lire l’article complet : faite  un copier-coller  du lien ci-dessous :

https://www.mieux-etre.org/La-methode-TRE-Tension-and-Trauma-Releasing-Exercices-de-David-Berceli

Un outil innovant et solidaire, qui permet en sécurité, de se remettre d’un trauma, d’un stress extrême ou chronique, par soi-même, ou collectivement. Pour une fois, des collectivités (villages ou autres) du tiers monde souffrant de guerres ou de catastrophes naturelles en ont bénéficié avant d’arriver chez nous dans nos contrées occidentales.

La TRE créée par David Berceli [1] s’inscrit dans ce courant récent de la traumatologie et de ses recherches croisées et multidisciplinaires (y inclus la Neurobiologie), qui met en lumière ce nouveau paradigme dans le traitement des traumas, à savoir, que les ressources du corps humain lui-même y sont un facteur clef de transformation.

Il met en évidence que l’organisme humain, est conçu non seulement pour vivre et endurer des expériences traumatiques mais aussi pour s’en remettre.

Bessel Van der Kolk [2], Pat Odgen [3] et Peter Levine [4] (parmi d’autres) ont donné à ce courant des références majeures. Au moment où David Berceli, traumatologue international depuis 20 ans, réalisait sa méthode, d’autres formes de traitement de trauma à base somatique avaient vu le jour comme la « Somatic Experiencing » de Peter Levine, l’EMDR de Francine Shapiro et donnaient consistance et corps à cette nécessité de s’intéresser au rôle du corps dans le trauma.

Dans ce paysage relativement récent et en plein développement, la méthode TRE apporte cependant des réponses tout à fait nouvelles et percutantes, tant au niveau de la compréhension des mécanismes corporels impliqués dans le trauma qu’au niveau des outils pour le traitement. En effet, grâce à son expertise de thérapeute psychocorporel (Analyse Bioénergétique), David Berceli s’intéresse à l’implication de la musculature dans la réaction de protection lors du trauma et à l’importance de celle-ci pour réduire l’impact du trauma sur l’organisme. Il met en lumière deux mécanismes corporels impliqués dans le trauma : la réaction réflexe de protection dans la position fœtale et le mécanisme de relâchement de la chaine musculaire incluant les psoas : les tremblements.

Vidéo  exercices :

 

 

BMP – Utiliser des Orangers des Osages pour en faire de l’ Art


J’ai découvert ces orangers particuliers et j’aimerais vous faire découvrir ce que l’on peut faire avec. Peut-être que cela peut servir pour une décoration de Noël..

Naissance de mon motif

Avant de débuter mon tableau, je suis allée sur Internet pour me renseigner sur ces Orangers des Osages. J’aime bien en savoir plus quand je ne connais pas, j’en reviens toujours à ce mot « découvrir »
Voici un lien qui pourrait peut-être apporter des renseignements complémentaires.
https://www.gralon.net/articles/maison-et-jardin/jardin/article-l-oranger-des-osages—presentation-et-culture-7302.htm

J’ai donc procédé de la manière suivante :

J’ai commencé par rassembler tout le matériel dont j’avais besoin près de moi.
Puis, j’ai pris mon châssis en coton que j’ai bien posé à plat. Je l’ai recouvert de colle vernie, et immédiatement après, j’ai déposé en les émiettant,  toutes les feuilles d’arbres séchées que j’avais ramassées il y a quelques jours auparavant. J’ai laissé sécher.

Je suis passée ensuite à la transformation de mes « Oranges « .
L’important étant de ne pas me me perdre dans mon idée.

J’ai donc commencé par mettre un peu d’eau dans mon bol : il n’en faut pas trop.
J’ai pris une première couleur (rouge) de peinture de marbre, c’est en flacon compte goutte ce qui est plus facile pour en doser la quantité dont on a besoin ; j’en ai donc versé ( 4 gouttes) dans mon bol d’eau.
Puis j’ai ensuite coupé en tranche mes Oranges des Osages, (pas trop fines les tranches). J’ai pris ensuite un cure-dent que j’ai piqué dans ma tranche, puis j’ai trempé celle-ci dans mon bol qui contenait le mélange dont j’ai parlé.
Une fois ma tranche bien colorée, je l’ai déposée sur du papier essuie-tout, pour que  le surplus d’eau puisse bien s’égoutter sans baver partout.

J’ai ensuite repris mon châssis, avec son mélange de feuilles d’arbres en miettes. Le mélange avait bien séché.
Je voulais y rajouter une légère touche de couleur, pour égayer, mais aussi pour rappeler celle que je venais d’utiliser pour mes oranges,  J’ai donc rajouté quelque gouttes par ci par là sur mon tableau. Ensuite j’ai déposé toutes mes petites tranches colorées d’oranges dessus.

Matériaux utilisés :

Châssis classique de couleur blanche 100 % coton 46X38cm
Couleurs : peinture pour marbre: jaune, rouge, bleu, blanc,vert, noir…
Un bol+eau
Sopalin
Vernis colle Cléopâtre.
Feuilles séchées.
Orangers des Osages
Cure-dents.

Qu’avez-vous ressenti ?

Dans ma tête, rien n’était sûr pour arriver à faire quelque chose. C’était une nouvelle idée. Donc j’ai tâtonné et ce mot était en moi : que va t-il sortir au final ? Comment ceux qui regardent vont-ils apprécier ?

Dans ma tête ce mot « regard » est important, peut-être plus que le mot « résultat »
Mais au début de ce travail, je souhaitais juste réussir à mettre mon idée en mouvement avec ces Orangers de Osages, y faire ressortir des couleurs, avec une méthode originale.

J’ai eu des moments de dissociations pas toujours contrôlés par mon cerveau, malgré ma bonne volonté de vouloir me concentrer sur la concrétisation de mon tableau.
Dire ce que je ressens en ce moment m’est parfois impossible car je ne le sais pas.
J’ai cette impression d’être une inconnue dans ce corps. J’ai des réactions fortes qui ne ressemble pas à Béatrice. Un besoin de ne pas me voir exister est fortement présent, je suis attirée par la Loire et les ponts… Tout comme le fait d’avoir ce besoin de regarder un cutter. C’est compliqué !

Que ressentez-vous face à cette production ?

Je pense que ceci est fait par Béatrice ;
En regardant mon tableau, celui-ci me faisait sourire, car j’en revenais pas d’avoir trouvé une idée pareille. Je suis contente que mon imagination me permette des faire des découvertes, des surprises que je puisse faire partager.
C’est le mot original qui me vient en regardant cette création.
A ce moment-là, je ne ressens pas d’angoisse. Je suis incapable d’aller plus loin dans ma réflexion. J’ai cette envie par contre de me ranger dans un coin.