BMP – Portrait cubiste de Charlie Chaplin

BMP – Portlrait cubiste de Charlie Chaplin
Cette idée m’est venue à la suite d’une conversation que j’ai eue avec ma « petite dernière ». Ensuite il y a cet écrit  » Le jour où je me suis aimé » que je trouve rempli d’émotion et qui aborde l’estime de soi, la maturité, le respect, l’amour propre, le savoir vivre.
Qui était Charlie Chaplin ?

Charlie Chaplin fut l’une des personnes les plus créatives de l’ère du cinéma muet. Il est né à Londres, le 16 avril 1889, il était Britannique.
Il a vécut sa jeunesse dans une très grande misère, avec un père absent, une mère qui avait des difficultés financières et qui fut internée. Il commença très tôt à se produire dans des music-halls et devint rapidement acteur. À 19 ans, il fut remarqué par un célèbre imprésario. Il joua au cinéma pour la première fois en 1914. Pour gagner sa vie il créa rapidement son personnage de Charlot. Il devint une icône du cinéma muet. Sa carrière dura plus de 65 ans, il joua dans plus de 80 films ! Il est mort le 25 décembre 1977.

Concernant ses films, il en a fait presque 80 !
On peut retenir ses premiers : Le Kid (1921), La ruée vers l’or (1925). Les Temps Modernes (1936). Mais aussi des films politiquement engagés comme Le Dictateur (1940) dans lequel il se moquait d’Adolf Hitler.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Je percevais bien cette idée de transformer cet acteur, réalisateur, scénariste, producteur et compositeur britannique, dans une forme cubiste avec un habit aux couleurs douces. Dans une position, qui serait : « coucou, je suis là ! ».
Mais il lui fallait une expression sur son visage, comme pour continuer le cinéma muet où il en était le génie. En fait ça sera un Charlie Chaplin du bout de mon crayon à papier.
Il y aura également ce petit plus : au lieu de le retranscrire tout en noir, cet acteur sera coloré dans son habit.
Je commence donc à créer mon ébauche en dessinant sur ma feuille une multitude de petites formes, certaines se montrant plus grandes que d’autres. Il aurait autour du cou un semblant de foulard et une cravate. Il serait habillé dans le style gentleman.
Je ne devais pas oublier de dessiner sa moustache et un chapeau qui serait marron, car il devait s’harmoniser avec le manteau de couleurs douces qui allait le recouvrir, étant donné que mon esquisse était terminée. Je m’amusais à transformer ce génie dans des couleurs, alors que nous avons l’habitude de le voir en noir dans ses films. Je me suis donc promenée sur les chemins de divers tons, comme le jaune, l’orange, le bleu, le vert, le marron, le rose, avec des touches de mélanges. Tout cela en faisant un mouvement de tapotement avec mon pinceau. C’était monsieur Charlie Chaplin qui prenait forme qui prenait sa place sur ma feuille avec l’idée de BMP.
Une fois le manteau de couleurs terminé, j’y ai rajouté un peu plus de gris ou de noir par-ci, par-là sur la production. Les finitions ont été faites aux feutres à pointes fines.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une feuille de format 36 x 46 cm. Comme médium : crayon HB pour mon esquisse, de la peinture aquarelle. Des feutres à pointes fines pour les finitions.

Que ressentez-vous face à votre création ?

Un petit clin d’œil, un petit plus, grâce à cet échange que j’ai eu avec ma petite dernière. Dans mon cerveau, je me sens en mode palpitation. J’ai cette impression que mon cœur est dans ma tête. Mais non, il est à sa place. Je ris. Merci à ma concentration.

BMP – Savoir se protéger

BMP – Savoir se protéger
Quand j’ai pensé à aborder cette thématique : savoir se protéger, je me suis tout d’abord dit que je devais arrêter de parler de ces sujets qui déstabilisent. Mais Béatrice tu vas ou là ? ! 🙂
Oui, ce n’est simple de savoir bien se protéger des reproches, des critiques ainsi que des moqueries, mais aussi de se protéger des jugements des autres. C’est encore moins facile, d’avoir soi-même une parole totalement impeccable. Oui, il est facile de se laisser aller à critiquer autrui. Par contre, il est autrement plus difficile de se protéger du jugement des autres ou encore de leurs émotions négatives qui peuvent, par moment vraiment nous secouer, au point de nous remettre en cause. Sans oublier les vampires psychiques, ces personnes qui nous pompent notre force et qui s’en nourrissent sans rien donner en échange, même si un retour n’est pas obligatoire ! Mais je parle de la façon de faire qu’a la personne, de son attitude. Malheureusement je ne m’en rends pas compte tout de suite et les conséquences sont alors dures à vivre.
En ce moment, quand on m’attaque, j’aurais tendance à me faire transparente, car je suis consciente que je suis beaucoup plus vulnérable que d’habitude. Avoir du répondant devant la personne qui m’attaque, je ne sais pas faire ; j’ai alors l’impression d’être petite dans mon corps et que l’autre peut m’écraser sous son pied définitivement et sans scrupules.
Pourtant j’essaie d’apprendre à me protéger, mais par moment mon cerveau l’oublie complètement ; c’est comme si la barrière de protection envers les autres avait sauté à cause de la frayeur. Dans ma tête je me sens terrorisée quand on m’attaque, mais par moment je trouve que c’est vrai. En fait, c’est le fait que je suis terrorisée qui me pousse à penser que l’autre a raison de me faire du mal, que je le mérite, sauf que là, c’est mon passé qui me rattrape. Mais cela, je ne le sens pas de suite. Je suis sous l’emprise de la frayeur, mes moyens disparaissent et ça se termine par une dissociation. Puis, l’apaisement dans mon cerveau revient doucement, y compris mes réactions et mes moyens. Alors il me faut absolument apprendre à me protéger pour éviter de souffrir de la méchanceté des autres, mais aussi par moment par leur manipulation qui me terrorise. Me protéger moi je ne savais pas trop ce que cela voulait dire vraiment. C’est en travaillant sur le blogue avec l’aide d’Emmanuelle que je l’ai appris. J’étais la femme pourquoi faire du mal, pourquoi se faire du mal entre nous gratuitement pour faire souffrir, cela me dépassait. Il m’arrive encore à ne pas trop comprendre cette attitude. Mais j’ai beaucoup murie là-dessus.
Maintenant, quand on me fait du mal, j’apprends à démêler le vrai du faux en prenant un crayon et une feuille, car en général, quand on touche une corde sensible, souvent je prends tout pour argent comptant. Après j’essaie de faire la différence entre la critique constructive et la méchanceté gratuite. Tout comme j’apprends à prendre du recul et à ne pas répondre tout de suite à cette méchanceté même si je suis hors de mes gonds et en colère. Dans ces moments-là, je prends un glaçon et je le serre très fort dans ma main. Je suis plus dans un échange que foncer dans la personne. On s’explique ! Bon cela ne fonctionne pas à chaque fois, mais j’essaie. Ce n’est pas simple à mettre en place, mais tout s’apprend et pour cet apprentissage, il n’y a pas de limites. Que de choses à écrire je trouve sur ce fait, un vrai débat !
Pour accompagner mon texte, je vais donc faire naître une production.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

L’idée était donc de dessiner un cœur et en dessous une personne qui s’y abrite. La posture de la personne montre bien le fait qu’il faut se protéger, du moins apprendre à se protéger. Pour faire parler la souffrance que la personne ressent quand elle est critiquée, mise en boite, j’ai dessiné des flèches qui transpercent le cœur, mais elle ne touche pas la personne. Le cœur est fort, car la personne a appris à se protéger.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Pour recouvrir mon esquisse de couleurs, j’ai pris plusieurs crayons et une touche de peinture aquarelle. Les finitions ont été faites au fur et à mesure.
Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. J’ai utilisé plusieurs crayons comme des crayons pour calligraphy : set de couleur grise, argenté. Des crayons Faber-Castell pitt artist pen, un feutre rouge et du pastel.

Que ressentez-vous face à votre production ?

Je regarde ma production, je me sens comme dans ma coquille, j’ai des frissons qui me font mal. Prendre mon crayon et avoir ce rendez-vous avec les couleurs m’a fait du bien. C’est un sujet très intéressent et qui donne à réfléchir.