BMP – Madame Robinette

BMP – Madame Robinette

Peut-être mon petit moment de pure folie, un instant d’humour. Ça ne fait jamais de mal. Alors allons-y !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Chez moi tout se déglingue, le ballon d’eau chaude se fait vieux, il faut le changer et parfois le robinet fuit et laisse passer des gouttes. C’est de là, qu’est venue mon idée de donner naissance à une production amusante.
Le temps presse, voilà ce qui me parlait dans ma tête quand je me suis mise à réfléchir sur la forme de cette ébauche, mais ce n’était pas tout, il me fallait également rajouter dans ma production une « goutte » d’élégance. Le tout enrobé de couleurs chaudes et gaies.
J’ai donc commencé à déposer sur ma feuille, à l’aide d’un crayon papier, le premier trait qui retranscrira le mouvement de madame Robinette et ce seront les chaussures avec un léger talon. Puis je me lance par la suite à dessiner la forme complète du robinet avec cette touche d’élégance, une belle écharpe, sans oublier une petite forme de visage et un bras.
Quand je dessinais, j’avais cette sensation de légèreté, mais aussi d’un mouvement de patinage, que j’ai peut-être aussi retranscrit dans cette nouvelle création.
Madame Robinette avait pris position sur ma feuille, elle me faisait sourire. Il me fallait l’habiller de son manteau de couleurs. J’ai donc sorti la peinture aquarelle, et je me promène dans les tons bien gais, en passant par l’oranger, le jaune, le bleu, le rouge, le vert avec une petite touche de marron, sans oublier du noir mélangé dans une pointe de blanc et de divers mélanges. Les finitions ont été faites avec un pinceau très fin : pour moi, une première.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une feuille 36 x 46 cm. Comme médiums : un crayon HB pour mon esquisse, de la peinture aquarelle, et un pinceau très fin.

Que ressentez-vous devant votre création  ?

Dans ma tête, je me régale. Je trouve que madame Robinette a fière allure. Je m’amuse avec mes pinceaux. Je me sens dans le temps, mais bien malheureusement, avec beaucoup de douleurs. Ce moment passé avec mon pinceau me fait du bien !

 

 

 

BMP – Un visage retranscrivant la douleur

BMP – Un visage retranscrivant la douleur
Un visage retranscrivant la douleur quand il a l’impression que son cerveau est propulsé au dehors par la douleur.
C’est ce que je vais faire apparaître dans une création.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Propulsé par la force de la douleur somatique. La douleur commence en douceur, mais subitement, elle devient tellement intolérable et d’un coup, il y a comme un vide à la place du cerveau et celui-ci s’écarte plus haut, propulsé loin du visage.
L’effet est désagréable, mais ensuite ça donne une autre impression car cette douleur n’est plus la même. Elle me semble loin et moins forte accompagnée d’un léger « brouillard ».
Je commence donc par dessiner un morceau de visage effrayé par ce mouvement inconnu. Avec une bouche grande ouverte. Je rajoute une main et un semblant de devant de corps.
Je continue mon esquisse en dessinant plus haut sur ma feuille le cerveau qui a été propulsé par la force de la douleur. Mon esquisse terminée, je la regarde de loin et j’essaie de la comparer à ce que je ressens dans ces moments-là. Ça me paraissait presque pareil. Je voudrais que cela soit du parfait, mais je ne suis pas sûre que cela peut arriver. Pourtant ce que je venais de dessiner commençait à parler dans ma tête.
Me voilà à l’étape des couleurs, et là, je vais déposer sur la forme du cerveau avec le médium, la peinture aquarelle, ce violet, rouge qui me titillait, puis j’ai continué sur ce morceau du visage en y rajoutant du marron clair et du plus foncé. Puis une touche de rouge pour la langue.
Pour terminer, je rajoute quelques traits de pastel secs. Les finitions ont été faites au crayon de couleur marron.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette création a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médiums : un crayon HB pour mon esquisse et de la peinture aquarelle. Un crayon de couleur marron pour les finitions.

Que ressentez-vous devant votre création ?

Je regarde ma production de loin, dans ma tête ça me tape fort, je me sens envahie par une lourdeur qui irradie tout à l’intérieur. Dessiner cela me rassure, mon cerveau ne bougera pas de ma tête. C’est moins anxiogène.