De la perversion comme gardienne du Droit par Kieser ’l Baz


dimanche 4 novembre 2012
Le souci de vengeance est souvent reproché aux victimes d’actes criminels et particulièrement celles qui ont subi des violences sexuelles. C’est encore plus vrai dès qu’il s’agit de victimes mineures. Le reproche est souvent associé à celui de d’une démonstration excessive de passions et d’émotions et il provient souvent des milieux judiciaires ou d’intellectuels. La justice ayant, paraît-il, besoin de calme et de sérénité pour s’exercer.
On comprend donc que l’expression d’une douleur est malvenue, y compris de la part des victimes. Nos juristes n’aiment pas les larmes ! Si ces manifestations de douleur s’accompagnent, de surcroît de protestations contre l’iniquité de la justice, c’en est trop pour nos gardiens du droit. Ne sont-ils pas les vestales du temple de Thémis et à ce titre « intouchables » et leur parole sacrée ? Les protestations des victimes apparaissent alors comme autant de troubles rétrogrades et barbares qui menacent l’ordre du monde et la bonne marche de l’humanité. On évoque alors les sombres moments de cette humanité du temps de la vengeance, les sombres nuages de temps occultes menacent. Certes une certaine condescendance accompagne ces accusations, après tout c’est une victime et il paraît qu’elle mérite un peu de respect, mais la condamnation est ferme.

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