BD – Gérer la dissociation – Résumé de lignes qui ont retenu mon attention

Résumé de lignes qui ont retenu mon attention et qui me parlent.
livre première partie :

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Ils ont travaillé sans relâche pour guérir et sont la principale source d’inspiration de ce manuel.
Cet ouvrage apporte les outils indispensables pour repérer et analyser les troubles dissociatifs.

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…les dissocie sans cesse, les exproprie et les empêche d’êtres elles-mêmes.

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Déconnectée pour sur-vivre, absente à elle-même, envahie par le néant, une moins que rien qui a peur de tout, et une coupable dont elles ont honte et qui mérite la mort, une personne qui pourrait devenir violente et perverse et qu’il faut sans cesse contrôler, censurer.

page 18
Ces conduites dissociantes sont des conduites à risques et de mise en danger, de violences contre soi-même, ou de violences contre autrui.

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La sensation de danger permanent s’apaise alors et petit à petit il lui devient possible de sortir de la dissociation, de se décoloniser de la mémoire traumatique, de retrouver sa cohérence et de se réconcilier avec soi-même et d’arrêter de survivre pour vivre enfin en étant enfin lui même.

page 27
J’avais l’impression que j’étais perpétuellement en train de pousser une brouette pleine de grenouilles sur un sentier cahoteux et sinueux.
Les grenouilles ne voulaient pas rester en place, elles coassaient au moindre mouvement, et faisaient en sorte que la brouette penchait épouvantablement chaque fois que je rencontrais une bosse ou un trou sur mon chemin.
Il me fallait souvent plus de force que j’en avais pour maintenir la brouette droite et poursuivre mon chemin sur ce sentier.

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Mais le jour ou je suis tombée dans le trou le plus profond, j’ai compris que je n’arriverais pas à en sortir toute seule et que j’avais besoin de l’aide de quelqu’un pour arriver à maintenir la brouette sur cette partie du sentier.
La confiance est le fil conducteur de ce livre.
Croyez en vous, croyez en toutes vos parties et croyez en vos thérapeutes.
De nombreuses personnes ayant un trouble dissociatif complexe ont été pendant des années dans le circuit de la santé mentale avant que leur problème ne soit reconnu et traité.

page 32
Guérir requiert du temps
si par contre, vous ne faites aucun effort pour exercer les nouvelles compétences et surmonter l’évitement des questions douloureuses, cela génère évidemment aussi un ralentissement de votre guérison.
Demandez à votre thérapeute de vous aider à trouver à quel moment vous devez faire des efforts et à quel moment vous devez y allez plus doucement.

page 33
Vous vous sentez submergé, arrêter et faites les exercices pour revenir dans l’ici et maintenant.
Mais vous devez aussi observer ce qui est bien et pas bien pour vous.
Prendre conscience de ces difficultés est le premier pas sur une voie de leur résolution.

page 38
Vous constaterez probablement une montée temporaire de votre angoisse.
Effectuez l’exercice de l’ici et maintenant régulièrement.
Les personnes souffrant d’un trouble dissociatif luttent fréquemment contre toute une série de problèmes qui mettent à l’épreuve leur capacité à rester présent de manière consciente.
Vous n’êtes plus capable de sentir que vous contrôlez ce que vous faites.

Pourquoi pourrir le blogue la veille de l’examen ?

La soutenance a lieu cet après-mdi.
Mes sujets de mémoires sont :
Mémoire professionnel :
La relation d’aide en Art-thérapie, à travers l’Internet, réseaux sociaux sites et blogues pour les victimes de viols par inceste
Mémoire recherche :
« Viols par inceste »
En Art-Thérapie, ce qui est dit dans le texte et ce qui est dit à travers l’image

Les membres du Jury sont susceptibles de venir consulter le blogue à tout moment, puisqu’il est notre outil de travail.

Je sais que nous passons cette épreuve tous ensemble, que vous la passez autant que moi.
J’avais demandé une semaine de mise à distance en n’étant plus présente sur Facebook.
J’avais spécifié que le blogue restait ouvert et attendait vos billets, vos textes et vos illustrations.

Il y a eu deux articles de fond, avec une belle réflexion sur le pardon toujours impossible, mais pas d’illustrations. Plus d’élaboration en tous les cas, c’est Catherine qui a fait le travail par ses commentaires et son soutien.

J’ai entretenu quelques échanges sur Facebook privé – plus facile d’accès – avec l’une ou l’autre hospitalisées justement cette semaine là, mais peu, pas les heures habituelles de discussions qui tournent en rond.
J’ai pris ma distance, j’étais sereine, j’ai fait des marionnettes – voir le nouveau blogue sur le site d’Art Thérapie Virtus – j’ai fait mes séances d’Art-Thérapie pour moi.

Et puis, hier soir, déferlement de commentaires semblables au mur des lamentations que j’avais boycotté sur Facebook.

Les limites ont lâché

Les limites mesdames, je sais bien que vous détestez les limites, mais elles nous étaient protectrices. Et toujours le même schéma avec les personnes qui détestent les limites : « on les chasse par la porte, elles rentrent par la fenêtre ».
Qu’à cela ne tienne, plus le droit de se déverser sur facebook en privé alors on va le faire sur le blogue maintenant qu’il est privé. Et bien non, les commentaires ne sont privés que sur les billets privés sinon vos échanges restent visibles comme sur facebook.
La sélection automatique opérée par le blogue sur les commentaires indésirables envers les alter égo, celle que j’avais programmée, a lâché hier soir et maintenant le blogue ressemble à Facebook.
J’avais mis en place le blogue pour que vous quittiez Facebook et vous avez transporté Facebook sur le blogue.

Alors maintenant on fait quoi ?

On attend toujours des textes élaborés qui permettent la réflexion, on attend toujours les illustrations qui permettent ce moment de création et non l’ensevelissement dans les petites histoires sordides du quotidien.

On ne va pas rater l’examen pour ça, mais on se bouge.

On se bouge et on réfléchit parce que nous avons été programmé-e-s pour nous autodétruire. Les violeurs et leur emprise veulent cette destruction. Vous entendez : tu es nul-le, tu n’y arriveras pas, tu n’en as pas le droit. Et si on arrêtait le système et si on décidait que c’est possible. Bon d’accord, on est usé-e-s, fatigué-e-s mais on peut encore un peu.