BD – Atelier d’art plastique au Centre Social Plurielles Tours – Pôle adulte-famille

BD – Atelier d'art plastique au Centre Social Plurielles Tours – Pôle adulte-famille
Un atelier, que j’ai coanimé avec K. Ch qui est animatrice de l’équipe Pôle Famille Plurielles coordonnée part Y du pôle adulte-famille a été un moment de partage et de création. Il a eu lieu ce mardi 9 Mars 2021 dans les murs du Centre Plurielles au Sanitas à Tours.
Ce fut un atelier de détente consacré seulement aux mamans mais sans les enfants.
Je voulais faire partager aux participantes la dentelle de papier. (Papercutting)
C’est une pratique qui nécessite de la concentration et de la patience.
Au début les mamans ont douté de leurs capacités à y arriver. Mais comme mon désir est que les personnes présentes trouvent du plaisir à ce qu’elles font, j’ai montré et j’ai essayé de les mettre en confiance.
J’ai également prévenu les personnes que cet atelier se fera en trois séances. Qu’il était donc important que chacune prennent son temps.
Finalement tout ceci s’est mis en place doucement et dans la bonne humeur autour des tables. Les émotions étaient présentes, je trouvais cela très chouette à observer.
Les mamans étaient vraiment à fond dans la concentration, dans ce qu’elles faisaient et ça jusqu’aux moindres petits mouvements avec le cutter.
Finalement tout le monde a pris plaisir avec ce premier rendez-vous de découverte.
Nous avons beaucoup échangé sur la patience.
C’est ainsi que nous avons vu naître le début des premières dentelles de papier.
De mon côté j’ai hâte qu’elles puissent mettre la couleur.
Ce fut un doux après-midi de partage. Toutes les mamans sont pressées de revenir pour continuer à faire grandir la reproduction dans les couleurs.
Je remercie toutes les personnes qui sont venues à cet atelier.
Je remercie également l’équipe du Centre Social Plurielles pour l’accueil et l’équipe Pôle adulte et famille de ce partage.

L’art utile pour se reconstruire

Logo-La-Nouvelle-Republique19 février 2016

Une exposition-témoignage est installée, jusqu’à ce dimanche, à la Galerie Neuve. Initiée par Muriel Rojas-Zamudio, psychanalyste, cette exposition de peintures, de dessins et de figurines, reflète les traumatismes qu’ont vécu trois femmes, présentes lors du vernissage samedi dernier. La Maison aux miroirs déformants, le nom de cette exposition, traite de l’exploitation sexuelle subie dès le plus jeune âge, l’expérience du handicap en institution et la négation des deuils. C’est tout d’abord une histoire, écrite par Muriel Rojas-Zamudio, dans laquelle les personnes qui ont subi des violences peuvent se retrouver. Le moyen artistique permet de se soulager de ces traumatismes. Au travers de ces œuvres, les artistes livrent ce qu’elles vivent au quotidien.
Parmi les 3 artistes présentes, Béatrice, qui a subi des violences durant son enfance et en a gardé de gros troubles psychiques et physiques, peint des aquarelles dénuées de couleurs vives. C’est sa vie, son passé, qu’elle exprime dans ses tableaux. Grâce à la peinture, elle a retrouvé un peu d’optimisme : « l’art-thérapie est un médicament sans effet secondaire », dit-elle.
Anaïs, en situation de handicap, manifeste, quant à elle, par le biais de ses dessins, les humiliations subies dans une institution.
Une troisième a vécu des deuils précoces et a développé de grandes angoisses. La peinture lui a permis de ne pas passer à l’acte. Chacune de ces femmes s’accorde à dire que l’expression artistique aide à leur reconstruction post-traumatique.

La Maison aux miroirs déformants, exposition jusqu’au dimanche 21 février, tous les jours, de 10 h à 18 h 30. Galerie Neuve, place Neuve. Contact : murielrojas@hotmail.com.
Tél. 06.81.08.06.98.

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