Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?

Christiane Taubira Garde des Sceaux entre victimes et bourreaux. Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?
06 juillet 2012
Par Marie-Christine Gryson 
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A une époque où est remis en cause la notion du statut de victime judiciairement reconnue, comme point de départ indispensable de sa thérapie – ce qui semblait pourtant être un acquis de civilisation. Précisons que ce revirement est devenu nécessaire car  depuis la régression d’Outreau les victimes doivent de plus en plus accepter, sans broncher, que leur affaire soit classée ou que leur agresseur soit acquitté sans possibilité de faire appel. (Or le condamné peut lui, faire appel du verdict).
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A cette époque très inégalitaire en terme de droits en défaveur de la victime, comme on le constate avec les arguments cités plus haut, il faudrait qu’en plus, lorsque la Justice lui donne droit, que la victime paie cette reconnaissance pourtant légitime et légale par une sorte de dédommagement de gratitude… en acceptant d’être le thérapeute de son agresseur.
C’est particulièrement choquant dans les problématiques d’agressions sexuelles. C’est ce dont il sera question dans cet article.
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La discution se prolonge sur Facebook http://www.facebook.com/aoa.auteureoa/posts/170715219720419

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Commentaire de Jacques Lecomte à La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur

Quand Eric Dupond-Moretti reparle d’Outreau… par Jacques Cuvillier

3 mai 2012
Cette phrase tirée d’une fable de La Fontaine m’est venue à l’esprit en mettant en perspective les assertions d’Eric Dupond-Moretti dans son livre « La bête noire » qui vient de paraître. Impossible de lire ce qu’il ose écrire à propos de l’affaire d’Outreau et des expertises qu’il dénigre, sans les mettre en perspective avec certaines anecdotes relatives au comportement de quelques protagonistes : EDM, bien sûr, mais aussi Philippe Houillon, Thierry Normand, et bien d’autres…
Au départ, insolente comme les effets de manche dont EDM a le secret, cette phrase d’apparence fracassante :
« Sa consoeur Marie-Christine Gryson-Dejehansart, qui pratiquait la méthode EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), fondée sur les clignements d’yeux censés déceler la vérité sans coup férir, exerce toujours ; elle figure en bonne place dans le cortège des révisionnistes judiciaires qui s’efforcent de prendre leur revanche après leur débâcle d’Outreau. » (p. 176)
Laissons de côté les aspects clairement diffamatoires de cette ruade pour aller au centre de cette attaque perverse : « Déceler la vérité sans coup férir ». J’ai bien apprécié la réponse cinglante que lui adresse l’intéressée – Marie-Christine Gryson-Dejehansart – dans son article
Outreau : Eric Dupond-Moretti tue les Experts comme jadis on tuait les messagers.
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