BD – ARCA – Bienveillance

Du Larousse : Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui “. Du Littré : “Disposition favorable de la volonté. La bienveillance avec laquelle vous m’écoutez. Avoir de la bienveillance pour quelqu’un. Gagner, se concilier ou s’attirer la bienveillance de quelqu’un. Reçu avec bienveillance par le ministre. Homme sans bienveillance. “
C’est à la fois un sentiment, une disposition et une volonté. Elle dépend donc de nous-même, ce n’est pas une disposition interactive, du type : “Si tu me donnes ça, je te donne ma bienveillance”. C’est une valeur d’autonomie individuelle, qui incite à un choix personnel d’attitude et de comportement. Nous choisissons d’être bienveillant ou non.

C’est important la bienveillance il ne faut pas négliger cela. Regardons la de la façon positive même si les situations sont dures et que notre colère est là.
Une vraie attitude humaniste.

Elle n’est pas la simple bonté, qui manque parfois de lucidité. Elle n’est pas simplement le respect, dont la froideur parfois n’implique pas forcément l’empathie et l’accueil de l’autre. Elle n’est pas seulement la gentillesse, huile précieuse dans les rouages de la communication entre humains. Elle n’est pas l’amour, à la fois trop vaste ou trop affectif selon le sens qu’on lui donne.
Mais elle est un peu tout cela à la fois.

Elle permet d’approcher l’humain de manière positive. Qui que l’on soit il y a, je crois, en chacun une part de beauté, de tendresse, de sensibilité. Nous ne la montrons pas forcément à tout le monde. Elle n’en est pas moins présente. La bienveillance nous fait voir l’autre dans ses aspect de beauté, de sensible, de tendre. Elle nous met plus en paix intérieurement.
Et elle nous rend libre car nous n’avons pas besoin que l’autre nous aime pour être bienveillant à son égard. Mais la bienveillance peut aussi s’appliquer à nous-mêmes : regarder nos fragilités, nos incomplétudes et nos défauts avec bienveillance, nous réconcilie avec nous-mêmes.

Je ne prétends pas toujours être bienveillant. J’ai mes têtes, et des personnes à qui je n’autorise aucune entrée dans mon cœur.
Mais, alors que les débats d’idées, les conflits, la polémique, peuvent parfois nous faire oublier que nous sommes tous humains sur le même grand bateau qu’est la Terre, la bienveillance est un rappel que nos conflits ne sont pas plus importants que notre appartenance collective à l’humanité.
Je peux être en désaccord, en colère, fâché, en conflit avec quelqu’un. Pas de problème. Mais je ne dois pas oublier de mettre de temps en temps ma volonté en mode “bonne”.

La bienveillance, c’est très cool, paisible, et bon pour la santé.
La Bienveillance est un art qui s’adresse à l’humain dans sa totalité: aux sens, aux sentiments, à l’intellect, et à la volonté, pour vous rendre acteur de votre bonheur dans l’espace où vous êtes !
« Je ne connais pas d’autre marque de valeur que la bonté » (Beethoven)
La bienveillance est un art de vivre, c’est une attitude intérieure qui se cultive.
La bienveillance se présente comme une disposition favorable envers quelqu’un (y compris soi-même) qui facilite la résolution des problèmes
La bienveillance est le langage qu’un sourd peut entendre et qu’un aveugle peut voir. (Mark Twain)
La bienveillance est un choix:
choisir de porter un regard positif sur la vie, sur les gens et sur soi-même
choisir de partager et de pardonner, de prendre soin.
La bienveillance est la porte du cœur, elle engendre la liberté.
Lorsqu’on se rappelle qu’il y a en chaque personne un enfant blessé, la bienveillance peut s’éveiller.
La bienveillance peut être une façon de répondre à l’agressivité verbale et psychologique qui est souvent la cause de la violence physique.
Le monde s’ouvre à ceux qui ne craignent pas de se reconnaître imparfaits et fragiles, mais s’engagent dans une dynamique d’évolution de leur conscience.

La bienveillance envers soi c’est prendre soin de soi, savoir écouter son corps et le comprendre. La bienveillance envers les autres c’est avoir un mot agréable, ne pas l’entraîner avec nous dans le tourbillon de nos soucis c’est avoir une écoute attentive, un geste qui n’étouffe pas, c’est respecter ses limites, c’est être prévenant et avenant et savoir modérer sa colère. Et c’est respecter soi et les autres.

Le vide.
La bienveillance : ne pas entrainer les personnes avec nous mais les écouter, leur apporter une assurance. Sécurité (la tête dans le filet, dans le dessin maintenu avec les deux mains) le positif.
La bienveillance de soi. Là-dessus j’ai du travail.

BD – ARCA – Tradition

Nom féminin singulier
Ensemble de pratiques, idées, connaissances, etc. transmises de génération en génération
les choses ainsi transmises
(droit) remise d’une chose faisant l’objet d’un transfert de propriété
Définition de traditionalisme
Étymologie : Du latin traditio, action de transmettre, de livrer.
Sens général :
Le traditionalisme est l’attachement aux traditions, aux croyances, aux coutumes, aux valeurs, aux usages et aux idées transmises par la tradition. Convaincus que la société doit conserver à tout prix ses formes politiques, morales et religieuses, les traditionalistes cherchent à les perpétuer de génération en génération.
Synonyme de conservatisme et de conformisme, il s’oppose au progressisme.
Le traditionalisme considère que les traditions sont l’expression légitime des vrais besoins de la société et, en conséquence, la critique que peut en faire la raison ne peut être que superficielle, inappropriée et malsaine.
Dans le domaine religieux :
Le traditionalisme est une doctrine qui ne reconnaît, comme source de vérité que la Tradition et la Révélation divine, face auxquelles la raison doit s’incliner. Il s’oppose à toute évolution des pratiques religieuses. Il est synonyme d’intégrisme.
Dans l’Église catholique, le traditionalisme s’oppose, depuis le Concile Vatican II (1962-1965), au courant réformateur. Les traditionalistes catholiques souhaitent que soient maintenus les usages et coutumes du culte religieux tels qu’ils étaient pratiqués avant ce concile. Ils sont attachés au rite « tridentin », codifié à la suite du Concile de Trente, en 1570, par le pape saint Pie V.