BMP – La liberté intérieure


La liberté intérieur me fait penser aux mots : libre, liberté mais aussi un tout petit peu au mot « lâcher prise »
La liberté intérieur me fait penser au mot calme, ne pas avoir à se battre avec nous-même, pour un oui, ou pour un non. C’est pouvoir dire non.
Cette situation me fait penser à être libre de nos pensées, de nos décisions, de nos choix. Ainsi être libre dans nos gestes aussi bien envers les autres, qu’envers nous-même, mais sans être punie, ou jugée.
Finalement pour moi, la liberté intérieure c’est un peu comme un voyage sans limites.

Comment avez-vous dessiné ?

Donc pour la réalisation de mon esquisse, je me suis servie de ce ce verbe voyager, voyager à l’intérieur de moi.
Et j’ai pensé à réaliser un paysage de mer dans le corps.
L’immensité de la mer me faisait penser à cette liberté ou aucune limite ne peux venir surgir et entraver cette liberté.
J’ai donc commencé par dessiner au centre de ma feuille, le milieux du corps, cette ouverture au niveau du ventre où l’on voit le paysage, où rien ne peut venir détruire, même si c’est ouvert, pas enfoui.
Puis je suis remontée pour faire naître son visage légèrement penché. Je souhaitais pareillement que celui-ci ressorte une émotion, du bien être.
Au moment de la réalisation de mon esquisse, les pieds et des jambes ne m’étaient pas importants, tout simplement la liberté intérieure est présente même en ne se déplaçant pas vers l’extérieur.
J’ai juste voulu dessiner une forme. Histoire de montrer que dans un corps cette partie existe.
Pour la réalisation de son manteau en aquarelle, en ce qui me concerne les couleurs, je voulais celle-ci soient à la fois douces mais aussi vives.
Le rouge et le orange étaient présent en moi, mais le rouge ce n’est pas de la colère pour cette aquarelle.
Je voulais aussi y incorporer une touche de jaune, ce qui correspond à cette douceur, à ce bien être.

Matériaux utilisés

Aquarelle réalisée sur feuille de format de 50 x70 cm à grain fin. Pour les finitions crayons Art Grip Aquarelle.
Fond de mon tableau, pastels secs.
J’ai utilisé les couleurs suivantes en aquarelle : jaune orange, bleu ceruléum, bleu de Prusse, noir d’ivoire, blanc de Chine, terre de sienne nature, terre d’ombre brûlée, rouge vermillon.

Qu’avez-vous ressenti ?

Je me voyais voler très loin et très haut.
Je me disais, finalement cette liberté intérieure c’est comme un deuxième monde, où rien ne peut me faire souffrir.
J’ai ressenti une très grande angoisse, qui a surgi et qui m’a comme faite prisonnière avec elle. J’en ai eu le souffle coupé, et je n’ai pas trouver la cause. Cela a été suivi par une grosse dissociation, qui m’a obligée à faire une pause, et exécuter aussi un exercice du libre. Une sensation de vide dans ma tête était là et cette impression qu’une partie ne fonctionnait pas ou plus.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Le mot irréel à pointé son nez. Mon angoisse n’était plus là. Juste des petits tremblements.

5 réflexions au sujet de « BMP – La liberté intérieure »

  1. « Mais vous, accepteriez d’être suivie par la « méchante » Emmanuelle ? »

    Ca me démange !
    Grrrrr ça m’agace quand vous dites que vous êtes méchante Emmanuelle car c’est vraiment du n’importe quoi!! non mais où on va là !
    le seul truc vos mails privés me « manquent » mais bon la situation des limites ça moi c’est compliqué pour moi, la distance etc.
    Remarquez quand je rentre dans le cabinet du psy, je recule le fauteuil de suite instinctivement. comme quoi, dans ma tête c’est pas bien démêlé là-dedans 🙂

    1. Votre tableau est « flippant »

      Tous mes tableaux sont, beaux, moches, passables et flippants. Bref un côté (cinglée)
      « n’oublier pas comme vous l’avez marquer pour les personnes dissociées »

      Mais comment peut-il vivre ? Il est cinglé.
      Il fait peur ce film.

      Et oui j’ai plus de troubles dissociatifs mais je ne suis pas encore complètement finie….

      1. Je m’adresse à Sissi :
        Comme j’ai essayé délicatement de vous le faire comprendre, il ne s’agit pas ici de votre blogue de suivi thérapeutique en ligne, mais de celui de Béatrice.
        Vous êtes autorisée à suivre, mais il n’est plus possible que, prenant de l’aplomb au fil du temps, vous vous permettiez d’intervenir ainsi dans la thérapie.
        La thérapeute c’est moi.
        J’ai déjà écrit que l’art-thérapie ce n’est ni beau, ni moche, ni passable, ni flippant et que les jugements de valeur sont interdits : Cinglé.
        Je me suis permise de cette manière d’enlever votre dernier commentaire.
        Si vous ne supportez plus de voir comment évolue, magnifiquement, Béatrice, alors partez.
        Où peut-être que vous voulez enfin parler de vous ? Que venez-vous faire sur ce blogue ?
        Si vous voulez que je vous ouvre un blogue pour vous, c’est possible aussi et je suis d’accord pour vous suivre.
        Mais vous, accepteriez d’être suivie par la « méchante » Emmanuelle ?

        1. Bonjour Emmanuelle.
          Non merci, je ne veux pas de blogue. Et je n’ai pas besoin que vous me suiviez.
          Je me sens bien.

          « Mais vous, accepteriez d’être suivie par la « méchante » Emmanuelle ? »

          Non.

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