BD – Atelier modelage du 13 mai 2019


https://artherapievirtus.org/RAIVVI/bd-atelier-modelage/#respond
Le but cet atelier en ce lundi après-midi était de reprendre toutes les œuvres afin que celles qui ont été abîmées lors du séchage, ou bien même fragilisées soient réparées. Il faut savoir qu’en cas de cassure ou de fendillement il est possible de réparer votre modelage avec de la barbotine.

La barbotine est de la terre délayée avec de l’eau qui vous servira de colle, pour optimiser cette opération il est impératif d’humidifier les parties à réparer pour éviter des tiraillements conséquents à une différence de quantité d’eau contenue dans les deux parties à joindre.

L’atelier de cet après-midi a été de faire en sorte que toutes les pièces soient reprises pour pouvoir faire l’atelier suivant qui est de faire naître à la peinture la robe de couleur. Toutes ces œuvres seront exposées pour la soirée des 1 an de « La table de Jeanne- Marie » en partenariat avec l’association Amac.

Tout le monde autour de la table a pris soin des œuvres. La concentration était bien présente, tout comme la douceur des gestes dans la manipulation. On pouvait sentir vibrer et vivre les formes sous tous les doigts des personnes et ça c’est beau je trouve, donner vie !
Une petite ‘retardataire’ a voulu concrétiser son œuvre elle a donc rejoint l’atelier en cet après-midi.

2 réflexions au sujet de « BD – Atelier modelage du 13 mai 2019 »

  1. Bonjour
    Ils ont de la chance ces jeunes de pouvoir faire des ateliers comme le votre.
    Comment faites-vous pour ne pas vous attacher à ces jeunes qui demandent quand même beaucoup d’attention et d’écoute car ils sont souvent seuls et loin de leur famille ?
    N’avez-vous que des personnes réfugiées dans vos ateliers ou l’association ouvre ses portes à d’autres personnes ?
    Je suis sûr que ça peut servir à d’autres personnes. A notre époque il est important de pouvoir s’exprimer autrement qu’avec la parole.

    1. « Comment faites-vous pour ne pas vous attacher à ces jeunes qui demandent quand même beaucoup d’attention et d’écoute car ils sont souvent seuls et loin de leur famille ? »

      On est humain, on est sensible, des situations nous touchent etc. Je dirais aussi que l’on reste bienveillant.et dans l’empathie .. n’oublions pas que toutes ces personnes sont dans la souffrance ayant eu des parcours dramatique et même encore dans le temps présent. On fait de notre mieux pour trouver des solutions. Tout comme pour que des jeunes ne restent pas dehors pour la nuit après la fermeture de l’association.
      Après il faut laisser cet espace entre nous et ces personnes. Nous ne sommes pas leur parent etc.
      Quand les migrants sont arrivés en France, elle ou ils ont emmené avec eux leurs racines, leur éducation etc. et c’est important de leur laisser ça ! ce sont leurs valeurs et c’est fondamental. Cet espace permet à toutes ces personnes de faire leurs preuves, d’évoluer, de découvrir et de s’intégrer, de faire leurs propres expériences qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
      Cet espace est aussi une marque de respect, de confiance, d’une liberté vis-à-vis d’eux, mais aussi envers nous. Cet espace amplifie ces situations dans le bon sens. Je ne pense pas que si on se comportait comme un ami ou autre ça se passerait ainsi. Les repères sont importants !
      Toutes ces personnes savent que si elles ont besoin, on est là. Je dirais que nous on est là pour les accompagner un peu sur le chemin et puis un jour ils/elles continueront seul.e.s peut-être avec moins d’angoisses et de peurs.

      Après quand un ou une jeune quitte le département on est touché oui, mais on sait que dans ces moments-là, la personne a été acceptée dans sa demande de dossier, on sait qu’elle, ou qu’il sera pris en charge par un éducateur, nourri.e et logé.e etc dans un autre département, alors c’est une bonne nouvelle on essaie de voir ce départ ainsi.

      Ce qui reste difficile c’est de savoir qu’un jeune qui est resté avec nous longtemps et qu’il est obligé de partir comme ça d’un coup car il a eu un refus etc. là on sait que son périple est loin d’être fini et voir le jeune partir angoissé, dans la crainte etc. c’est très difficile…
      Si on est trop comme une éponge, il ne faut pas rester à « La table de Jeanne-Marie ».

      Après les limites, je les ai apprises avec les « Blouses roses » également avec les enfants malades et puis avec le blogue et Emmanuelle.

      Après on reste humain, on n’est pas des robots ! alors parfois c’est plus compliqué. Je veux dire qu’écrire et passer à l’action c’est fragile.

      « N’avez-vous que des personnes réfugiées dans vos ateliers ou l’association ouvre ses portes à d’autres personnes ? »

      Non, il y a des personnes avec des problèmes psy, des personnes sans ressources françaises ou autres. Des personnes en réinsertion, des personnes handicapées physiques et mentales, des personnes qui ont subi toutes sortes de violences etc.
      Les ateliers sont ouverts à toutes et tous. Je fais des thèmes ateliers par rapport à toutes ces situations. Je me mets à leur « niveau » afin que toutes ces personnes puissent elles découvrir, apprendre etc. le but est cela.
      C’est un partage mutuel également.

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